La réaction poignante de Lydol au Cameroun face à l’acte criminel commis par son père secoue l’opinion publique nationale. Dans un communiqué empreint d’émotion, l’artiste s’est distanciée du meurtre d’un enfant de 6 ans perpétré à Ngoa-Ekélé, exprimant une « douleur indescriptible » et se déclarant « bouleversée« . Parallèlement, une justice populaire expéditive s’est abattue sur le présumé meurtrier, lynché par une foule en colère avant l’intervention des forces de l’ordre. Cette double tragédie soulève d’importantes questions sur les liens familiaux face à l’horreur et la perception de la justice au Cameroun.
Communiqué Lydol assassinat: « Mon cœur est en deuil«
L’affaire du petit Mathis, sauvagement poignardé ce 12 mai 2025, a suscité une vive émotion nationale, à commencer par la réaction de la slameuse elle-même. Dans un communiqué officiel daté du même jour, Lydol déclare: « C’est avec une douleur indescriptible que j’ai appris l’implication d’un membre de ma famille, mon père, dans un drame qui a coûté la vie à un enfant innocent ».
L’artiste a tenu à marquer clairement sa distance avec les actes de son géniteur. « Je suis distincte des actes de mon père. Je n’ai aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang, et je ne saurais cautionner un acte aussi odieux », affirme-t-elle avec fermeté, avant d’exprimer sa « confiance en la justice » de son pays.

Ses « plus sincères condoléances et toute sa compassion » adressées à la famille de la victime témoignent d’une volonté de prendre position malgré les liens familiaux. « Mon cœur est en deuil », conclut-elle dans ce message empreint de sobriété et de dignité.
Parallèlement à cette déclaration, une autre forme de réaction s’est manifestée dans les rues de Ngoa-Ekélé. « La population témoin du crime s’est jetée sur le criminel, le rouant de coups jusqu’à le laisser inconscient », rapporte une source policière présente sur les lieux du drame. Les forces de l’ordre ont dû intervenir d’urgence pour extraire l’agresseur des mains de la foule en colère.
Selon des témoignages recueillis, cette agression serait survenue dans le cadre d’une vengeance personnelle, le père de Lydol étant en conflit avec le père de l’enfant. « Il s’en est fatalement pris au fils de son adversaire âgé seulement de 6 ans », précise un témoin direct de la scène.
Transporté d’urgence vers le CHU par les policiers, l’agresseur se trouvait dans un état critique suite au lynchage. Quant à l’enfant, malgré une tentative de prise en charge à la garnison militaire, il a succombé à ses blessures.
Face à cette tragédie qui confronte une artiste respectée à l’acte criminel de son père, la société camerounaise peut-elle dissocier l’œuvre artistique de Lydol du drame familial qui la touche désormais?
La question ne devrait selon moi, ne même pas se poser! Lydol n’est pas son père et n’a pas à payer pour les actes que celui-ci pose, surtout qu’elle n’est à priori, ni de près, ni de loin, mêlée à cette sombre tragédie, à part bien sûr par les liens de parenté qu’elle partage avec son géniteur.