La communauté universitaire du Cameroun est actuellement sous le choc, notamment celle de l’Université de Yaoundé 1. Trois enseignants de cet établissement prestigieux ont été remerciés, une décision qui a déclenché un tourbillon de réactions diverses.
Les accusations: Entre diffamations et violences
Fridolin Nke, un érudit en Philosophie, figure parmi les trois professeurs renvoyés. Les motifs avancés sont graves, allant de la diffamation à la violence. Mais Nke n’est pas le seul. Damaris Mandob épouse Enyegue et Gaston Ndock Ndock ont également été licenciés, chacun avec ses propres péchés supposés contre l’institution.Les décisions ont été prises par le recteur, le Pr. Maurice Aurélien Sosso, et bénéficient de l’aval du ministre de l’Enseignement supérieur.
L’éthique universitaire en jeu
Selon une source interne de l’Université de Yaoundé 1, qui s’est confiée à 237online.com, l’objectif de ces licenciements est de préserver l’image, l’éthique, et la déontologie de l’institution. L’université, qui abrite plus de mille enseignants, se doit de maintenir une certaine standardisation de conduite, d’autant plus que l’incident a jeté une ombre sur son image publique.
Réactions en chaîne et résistance
La tension est palpable. Une vidéo virale montre les enseignants licenciés, promettant de lutter bec et ongles pour leurs droits. Fridolin Nke, joint par nos services, a vivement contesté les décisions du recteur, les qualifiant d’illégales. Cependant, du côté du rectorat, on maintient la légitimité des licenciements, surtout en cas de faute grave.
Quelle suite pour Yaoundé 1?
Le futur reste incertain pour l’Université de Yaoundé 1. La communauté universitaire attend avec impatience la prochaine rentrée académique, avec la possibilité d’autres mouvements et protestations. Pour l’instant, le bras de fer entre le rectorat et les enseignants licenciés continue, laissant l’avenir de l’établissement dans une nébuleuse.