C’est une histoire qui fait désormais grand bruit dans les couloirs du pouvoir à Yaoundé, et qui est en train de faire tache d’huile sur le web.
L’honorable Simon Kumase, député RDPC de Santa, département de la Mezam dans le Nord-Ouest du Cameroun, est accusé d’avoir disparu avec des vêtements qu’il aurait pris chez un couturier de Yaoundé depuis un an, sans régler la note. L’accusation a été lancée par l’activiste et lanceur d’alerte Paul Chouta sur 237online.com.
Un Député en fuite?
Selon les informations dévoilées par Chouta, l’honorable Kumase se serait procuré les vêtements chez le couturier sans régler la facture, promettant de revenir plus tard pour le faire. Depuis lors, le couturier aurait tenté à plusieurs reprises de contacter le député pour obtenir son dû, en vain. Chouta a qualifié l’attitude de Kumase de « déplorable et irrespectueuse », notant qu’il s’agit d’un acte qui ne reflète pas l’intégrité que l’on attend d’un représentant du peuple.
Des répercussions politiques?
Au-delà de la simple accusation de non-paiement, cette affaire soulève des questions plus larges sur l’éthique et la responsabilité en politique. Comment un député, élu pour représenter le peuple, peut-il faire preuve d’un tel manque de respect envers un citoyen qui gagne sa vie grâce à son métier de couturier? Quel message cela envoie-t-il aux autres citoyens du Cameroun?
Si l’accusation s’avère vraie, l’honorable Simon Kumase pourrait faire face à des conséquences politiques, à la fois au sein de son parti, le RDPC, et auprès de ses électeurs. L’image de l’homme politique irréprochable qu’il a toujours cherché à véhiculer pourrait être sérieusement ternie.
Appel à la responsabilité
Nous attendons maintenant la réaction de l’honorable Simon Kumase face à ces accusations. Le député se doit de s’exprimer pour donner sa version des faits. En tant que représentant du peuple, il est de son devoir de montrer l’exemple et de respecter les règles de la société. Si ces accusations s’avèrent fondées, il est du devoir de l’honorable Kumase de s’acquitter de sa dette envers le couturier.
L’affaire n’est pas encore close, et nous continuerons à la suivre de près. Restez connectés à 237online.com pour les mises à jour.