RDPC-PCRN : la bataille des Législatives dans le Mfoundi

RDPC-PCRN

C’est le duel entre une jeunesse audacieuse et les caciques du régime au pouvoir. Avec des projets de société presqu’aux antipodes.

Ce sera donc presqu’un conflit générationnel dans le département du Mfoundi. Une jeunesse ambitieuse et audacieuse conduite par le PCRN, contre le RDPC avec des caciques bien connus du régime au pouvoir. Si du côté du PCRN, on retrouve des jeunes loups aux dents longues comme Bertrand Benoît Onana, un transfuge de « Onze millions de citoyens » de Cabral Libii, qui vague encore sur son score honorable à la dernière élection présidentielle, tout comme Armand Djang Okol, en face au RDPC, on retrouve des noms bien connus comme les députés Emah Ottou, Djomgoué Ernest, etc. Les divisions entre les deux camps ne s’arrêtent pas qu’à l’âge des candidats, elles se poursuivent également au niveau des projets de société.

Au PCRN, comme l’explique Bernard Benoît Onana, en dehors du triptyque, vote des lois, contrôle de l’action gouvernementale, lobbying et relais des intérêts des populations, le PCRN reste sensible aux questions sociales. Notamment, la famille (sécurité de la famille…, les violences conjugales, la maltraitance des enfants, la précarité de la veuve et de l’orphelin). La question du logement n’est pas oubliée, avec un accent sur la précarité de l’habitat, l’insuffisance des logements sociaux, les conditions d’accès aux baux d’habitation, l’accès à la propriété foncière, le rapport juridique vertueux entre bailleur et locataire, la standardisation des logements et des loyers pour un plafonnement par catégorie, la dépénalisation du délit de filouterie de loyer contenu dans l’article 322.1 du code pénal. Mais également, l’imposition aux communes de construire des logements sociaux tous les ans, etc.

Pour sa part, le RDPC revendique pas moins de dix atouts en faveur de sa liste. Notamment, elle est constituée à partir des choix des populations à la base; elle est le reflet de la diversité et de l’unité de notre pays dans toutes les circonscriptions et communes; elle est parfaitement équilibrée et formée selon les prescriptions du code électoral; elle assure l’émergence de nouvelles figures dans la classe politique nationale. Aussi, elle renforce substantiellement le rôle et les responsabilités des femmes, des jeunes et des minorités dans la conduite des affaires publiques; elle consacre les critères d’excellence citoyenne, de compétence, d’engagement, de fidélité et de loyauté dans la pratique de la politique nationale; elle rassemble des citoyennes et des citoyens fondamentalement animés du désir de paix, d’unité et de prospérité pour tous, tant au niveau local que sur le plan national.

Et enfin, elle est portée par des compatriotes valeureux, dont la seule ambition est l’essor de notre pays et de leur localité respective; elle regroupe des catégories sociales ayant une parfaite conscience des défis présents et futurs que notre pays doit relever aux niveaux local et national pour accélérer l’émergence et elle garantit la réalisation du projet du Cameroun émergent et du programme de grandes opportunités sur les-
quels le président Paul Biya a été réélu l’année dernière.

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