Au coeur du Cameroun, un événement surprenant et troublant s’est produit qui met en lumière la nécessité d’être extrêmement prudent lorsqu’il s’agit de prêter son téléphone à un inconnu.
Une bonne action transformée en cauchemar
Un citoyen bienveillant se retrouve dans une situation délicate après avoir simplement prêté son téléphone à un étranger pour un appel urgent d’une minute. Son acte de générosité s’est mué en véritable cauchemar lorsqu’il a découvert que cet appel était lié à un acte criminel.
Le téléphone, instrument de crime
Le prêteur du téléphone se retrouve maintenant suspecté de complicité dans le crime. Pourquoi ? Parce que l’appel incriminé a été fait à partir de son numéro de téléphone, le plaçant ainsi au centre de l’enquête. Selon le système de justice camerounais, le propriétaire du téléphone est tenu responsable de toutes les actions effectuées par le biais de son appareil.
Les conséquences de la Numérotation d’Identification Unique (NIU)
La situation se complique avec l’instauration de la Numérotation d’Identification Unique (NIU) au Cameroun. En effet, chaque numéro de téléphone est désormais rattaché de façon permanente à un individu spécifique. Par conséquent, tout acte commis à l’aide de ce téléphone est directement relié à son propriétaire.
Une mise en détention prolongée
Le prêteur du téléphone se retrouve maintenant en détention pour une durée indéterminée, le temps que l’enquête soit achevée. Il importe peu que l’enquête dure 6 mois ou 2 ans, l’individu reste en détention durant tout ce temps, simplement pour avoir prêté son téléphone à un inconnu pour un appel d’une minute.
Cet incident survenu au Cameroun sert de rappel crucial sur la nécessité de la prudence, même dans nos actions les plus banales. L’ignorance de la loi n’est pas une excuse, et une bonne action peut parfois conduire à des conséquences inattendues.
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