Réputé, pour son sang froid et pour sa maîtrise de la stratégie, Poutine est l’un des rares Chefs d’État de l’histoire à avoir joué le poker politique – lui permettant dans un tour de passe passe (dont il a seul le seul le secret) de rester à la tête de la Russe de 2008 à ce jour – de façon démocratique. Comme Premier ministre et Président.
À 70 ans, le locataire du Kremlin est en première ligne. Face à l’impérialisme. Ce mari et père de deux filles entend redorer le blason de son pays. Même si cela devait passer par la « denazificarion » du monde – occidental. Les deux dernières sorties de Poutine incarnent suffisamment sa dynamique et se résument comme suit :
SON MESSAGE
Les nationalistes Ukreniens utilisent les civils comme bouclier humains. Ils refusent de mettre en place des couloirs humanitaires. Ils se cachent dans des écoles, des hôpitaux et dans des immeubles résidentiels. À partir de ces positions, ils tirent sur l’armée Russe.
Un de nos soldats vaillants est tombé – en s’explosant lui-même même à la grenade. Il sera fait héros national à titre posthume.
Le plan se déroule comme prévu.
LA CIBLE
C’est un langage codé. Et archivé. Que POUTINE utilise à deux titres :
- Pour galvaniser ses troupes. D’ailleurs. Il leur explique que les familles des morts russes seront indemnisées. Les blessés et les autres seront primés (prime et allocation). Et d’ajouter qu’ils se battent – avant tout – pour la sécurité de la Russie.
- Pour informer et prendre à témoin l’opinion publique internationale (ses détecteurs principalement) qu’il a bien compris la tactique militaire utilisée pour résister et tenter d’humilier son armée en Ukraine.
SON ÉQUATION
- Soit il laisse faire. Donc la guerre perdure et s’enlise comme l’ont indiqué implicitement Biden et Macron. Le Président américain parle de « guerre éclatée ». Une sorte de guérilla qui ne dit pas son nom. Le Président François quant à lui promet une escalade de la situation à l’avenir. Son ministre des finances annonce une « guerre » économique contre la Russe, son peuple, Poutine et ses dignitaires.
Dans ce cas de figure, POUTINE devra faire face – à un moment donné – à son opinion publique (interne, qu’il craint le plus) et qui pourrait le lâcher si l’opération prend plus du temps. Le second (et pire) scénario, ce serait un assassinat ou un coup d’État de l’armée russe – comme l’a annoncé intuitivement un Sénateur républicain américain. - Soit il fonce, la tête baissée et commet l’irréparable : Des crimes voire un génocide se produit. Dans la prise de Kiev.
SA STRATÉGIE
L’ancien chef du service secret Russe veut contraindre l’ennemi à la redirection – en évitant le plus possible l’option militaire. il en a les moyens mais il veut l’éviter au maximum. Cela passe par l’étouffement. Sun Tzu.
Sa démarche se résume ainsi :
- Prendre des positions stratégiques de l’économie et du contrôle aérien Ukrenien.
- Laisser entrer les mercenaires en Ukraine et leur faire couper les approvisionnements. Pour ensuite les prendre en sandwich dans une sorte de blocus.
- Préparer un couloir humanitaire. De sorte à s’assurer que les civils contre ou neutre quittent les lieux…
- Préparer l’option Ukrainienne à la nouvelle réalité par la communication (diffusion systématique de médias russes sur place et assistance des populations (régime spéciale)
- Démilitariser les espaces son contrôle (rachat des armes distribuées aux populations civiles)
- Identifier clairement les donneurs d’ordre (les pays impliqués directement dans le soutien de Levensky.
- Préparer les successeurs au régime de Kiev – pour la prise de pouvoir une fois le job terminé.
- Renforcer sa coopération avec ses alliés pour un vaste plan (économique) de l’Ukraine post conquête.
SES CARTES
- De la terreur à la séduction de l’opinion. Avec une inertie officielle acquise de ses principaux adversaires : l’OTAN.
- Une guerre filmée, documentée et archivée. Avec une implication de l’ennemi dans le contre-espionnage de l’action opérationnelle. Laissant « naïvement » les satellites de l’OTAN flasher l’action Russe sur le terrain….
- Une guerre conventionnelle et civilisée. Basée sur des texte et dzs lois qui régissent les Nations (Unies).
- Des arguments solides – qui divisent l’opinion publique ( Et qui s’appuient sur son droit à la sécurité de la Russie et sur les engagements antérieurs pris par les acteurs de l’OTAN)
- Des alliés indéfectibles (connus et non)
- Une anticipation sur les sanctions et la propagande contre la Russie. Ainsi qu’une proactivité sur les mesures de résilience.
- Une diplomatie offensive Nouvelle et discrète s’appuyant sur la thèse de ce que : les nations n’ont que des intérêts. Elles finiront, après les soutiens de principes, par continuer de travailler avec la Russie. Officiellement ou non.
SON JOKER
- Des sanctions ciblées – qui vont diviser un peu plus les amis de l’OTAN, intérêts nationaux obliges. Opinion publique oussi.
- Poursuite de la coopération Russe avec des États, pour la plupart dans l’informel (confidentiel). Autour des richesses et des opportunités de son pays.
CONCLUSION
- Le plan de POUTINE se déroule comme il l’avait prevu. La réaction occidentale a été étudiée. Elle est exactement maîtrisée par les stratèges du Kremlin. Les occidentaux n’ont pas innové en la matière. L’histoire est têtue…
- La démarche de POUTINE est constante et logique. Il n’utilisera pas – en premier – les armes nucléaires de la Russie dans un conflit. En Ukraine et nul par ailleurs. Même si l’ennemi en faisait usage. Sa philosophie : « La 3e guerre mondiale nous ait déjà imposée par le dicktat dune coalition qui décide seule de ce qui est bon ou pas pour l’humanité. La 4e guerre mondiale se fera avec des bâtons. Parce qu’il nous faut humaniser la force et donner la liberté à chaque peuple de faire ses propres choix – conformément à ses valeurs et à ses traditions ».
- C’est le début du nouvel ordre mondial. Il offre des possibilités et des opportunités nouvelles aux nations émergentes et aux pays sous développés. Avec un alternative nouvelle. Et surtout un écosystème nouveau – incarné par la Russie et ses alliés traditionnels. Au plan technologue, économique et politique.
Dire que vous commentez cela comme un partisan indéfectible de Poutine, cela me fait honte . Mal au cœur parce que je suis contre les tueries peu importe où.