La rivière qui secourait les populations s??est asséchée.Les populations de Mbouda dans les Bamboutos, sont menacées Depuis le mois de mars 2009, avoir de l??eau de robinet à Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos, relève d??une gageure. La situation se complique au fil des jours, si bien que la plupart des résidants font recours aux eaux de sources ou de puits, de qualité approximative, pour subvenir à leurs besoins. D??autres ont choisi de transporter des bombonnes à Bafoussam pour s??en approvisionner.
La rareté de l??eau potable se renforce à Mbouda, au point de faire croire que l??eau ne coulera plus des robinets. Ce qui risque d??exposer les populations aux maladies hydriques, comme se fut le cas, il y a quelques années, avec de nombreux cas de choléra.La pénurie qui sévit à Mbouda est provoquée par l??assèchement du point de captage, situé au quartier Metap. L??année dernière, l??ex ministre de l??Energie et de l??Eau en avait fait une préoccupation. En effectuant une descente sur le terrain pour trouver des solutions urgentes. Depuis lors, rien n??a avancé.Les robinets sont toujours à sec. Si les populations ne croient plus au discours du gouvernement sur le retour de l??eau à Mbouda, la société civile se bat quand même sur le terrain, afin d??apporter d??autres alternatives. C??est ainsi que Knowledge For All (Kfa), une Ong pilotée par Elvis Tangwa Sa??a??, a partagé les résultats d??une recherche menée dans les tréfonds de Mbouda, avec le soutien du Pasoc, de manière à faire ressortir les causes d??une pénurie devenue permanente.Les travaux organisés le 2 février dernier à la commune de Mbouda, ont débouché sur l??espoir de l??amélioration de l??alimentation naturelle en eau potable dans la localité. A condition, propose Kfa, qu??il y ait la révision urgente par la Camwater et la Camerounaise des eaux (Cde) des installations de captage, l??acheminement et le traitement des eaux pour un meilleur approvisionnement en eau potable dans la ville. La restauration du couvert végétal qui protège la source située au sommet du massif Bamboutos. Il suggère aussi le reboisement de la zone par les plantes hydro morphes le long du ruisseau Metap et ses confluents, la réhabilitation des espaces sacrés et des lieux de mémoire situés en bordure dudit ruisseau, la gestion durable des terres du bassin situé au versant Est des monts Bamboutos. Il s??agit également de l??identification des stratégies de collecte et de stockage des eaux de ruissellement sous forme de micro barrage de retenue et d??irrigation, ainsi que des marres d??eau pour le breuvage des animaux.Robert Nkaké (stagiaire), à Mbouda, Mutations