Le directeur de campagne de Maurice Kamto a annoncé d’autres actions à venir pour faire valoir la victoire du candidat du Mrc à la présidentielle camerounaise.
Le Conseil constitutionnel a rejeté jeudi le recours de Maurice Kamto, lequel demandait l’annulation du scrutin dans sept des dix régions en s’appuyant principalement sur des irrégularités des procès-verbaux de dépouillement pour justifier sa contestation. Les onze juges de cette institution ont unanimement déclaré cette requête non fondée.
L’équipe de Maurice Kamto n’entend pas s’arrêter là. Il n’est pas question pour eux de reconnaître la victoire du président Paul Biya, 85 ans dont 36 passés au pouvoir. « Nous rejetons en bloc la décision que Monsieur Clément Atangana et ses amis ont prise. Que les Camerounais sachent que les choses vont commencer maintenant parce que nous sommes dans un Etat de droit. Nous allons vous dire qu’est ce qui va se passer, on va prendre le temps de nous retrouver dans notre quartier général, de discuter et de programmer quelque chose. Pour ce qui me concerne et pour ce qui concerne Maurice Kamto, nous rejetons en bloc tout ce qui vient d’être fait et nous rejetterons en même les résultats qui vont sortir de ce Conseil constitutionnel, qui, je dis, reste une excroissance du Rdpc », a déclaré Paul Eric Kingue avec cette véhémence qui lui est coutumière.
Paul Éric Kingue a assumé le rôle de directeur de campagne de Maurice Kamto à l’élection. Deux jours avant le vote du 7 octobre, il avait appelé les sympathisants et militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) à protéger même « physiquement » leurs votes. Il ne fallait pas, faisait-il valoir, que la victoire de leur challenger puisse être volée.
Cette victoire, Maurice Kamto l’a revendiqué dès le 8 octobre, soit un jour seulement après le déroulement du vote. La nouvelle lui avait immédiatement valu le courroux de membres du gouvernement qui criaient au non-respect de la loi. Seul le Conseil constitutionnel peut déclarer le vainqueur d’une élection, avait-on opposé au constitutionnaliste Maurice Kamto.
A coup de conférences de presse données quasiment tous les deux jours, Maurice Kamto est resté et a fait la Une des journaux camerounais. Son contentieux lui-même a animé presque tous les débats aussi bien sur la toile que sur les places publiques, tant il était attendu.
Maurice Kamto est apparu serein durant les trois jours que son affaire a été entendue par les 11 sages du Conseil constitutionnel. Il contestait les votes multiples des militaires déployés dans les régions anglophones du Cameroun, le non retrait par Elecam des bulletins de vote de Akere Muna avec lequel il était parvenu à une coalition un jour avant le scrutin, entre autres.
« On peut être déçu par la réponse du Conseil constitutionnel aux réponses que le Mrc lui a posé. La question n’était pas de savoir si les arguments apportés par le Mrc étaient bons ou mauvais. La question était de savoir si le processus électoral au Cameroun en 2018 était conforme aux normes internationales ou aux lois internes. Nous disons non et nous avons pu apporter des éléments de preuves et des éléments de droit qui attestaient que malheureusement le standard électoral camerounais est encore très loin des standards internationaux connus et même des standards africains », déclare Me Emmanuel Simh, vice président du Mrc.
Le Conseil constitutionnel a jugé que Maurice Kamto n’avait pas assez justifié sa requête.
On verra bien si le Cameroun lui appartient à ce Gros plein de soupe.
Il se prend pour qui ce gros crapaud ?espèce de gros lard. Il ne sera toléré aucun désordre; Sinon, il ira un peu se repose à la Haye pour se remettre les idées en place.