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Mensonges politiques et contre-vérités de Franklin Nyamsi en Côte d’Ivoire

« Quand Soro Guillaume parlera » dixit Franklin Nyamsi pastichant grossièrement le titre du livre « 
Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera  » du célèbre académicien Français Alain Peyrefitte afin de tenter de requinquer, par un écrit, hagiographique et dithyrambique, son joker et trépied ascensionnel local en grande difficulté dans la lutte pour le pouvoir d’État en Côte d’Ivoire.
Précédé d’une interview accordée à un journal en ligne camerounais, intitulé « Quand Soro Guillaume parlera » (Cf.blog de franklin Nyamsi sur mediapart) sur lequel je reviendrai, en une série de contributions thématiques dans cedeanet, est un tissu de grandiloquences creuses et de contre-vérités caractéristiques du personnage.
Tout en abordant ce titre signifiant qui dit tout sur la vanité du contenu, je fais ressortir dans ce propos préliminaire de réfutation, les mensonges, les confusions, les contradictions et les contre vérités de cette interview préalable qui blesse autant les vérités primaires de la science politique que celles de la morale.
Je relève, dans un premier temps, les distances régulièrement prises par ce « conseiller » décidément spécial, avec les principes élémentaires de la morale qui déterminent aussi la politique de nos jours. Je relèverai ensuite dans les contributions à venir, ses contradictions et ses confusions conséquentes qui témoignent de son ignorance crasse en matière de politique démocratique.
Gourmand en matière d’esbroufe, l’homme, aime les titres grandiloquents à la mesure de sa vanité. « Quand Soro Guillaume parlera ». Cet encensoir et ce morceau de médiocrité hagiographique d’anthologie est, comme toujours parsemé, de mensonges, de contradictions et de délires verbaux sortis tout droit de l’imagination enfiévrée d’un mercenaire de la plume suspendu aux poches de son employeur.
Extrayons de son « Quand Guillaume Soro parlera » un échantillon caractéristique de sa doxa qui reprend les poncifs les plus triviaux et les plus éculés des trottoirs, afin de les utiliser comme rampe de lancement politique de son « leader générationnel » : la Côte d’Ivoire serait dévastée par l’ultralibéralisme, le pays serait mis en coupe réglée par les multinationales avec la complicité du gouvernement, « le RHDP serait désormais isolé dans le monologue du RDR et de ses alliés soumis et conditionnés par la jouissance du pouvoir d’État » !
Ce délire irresponsable, qui ne repose sur aucune expertise scientifique, permet au conseiller-mythomane d’ouvrir théâtralement le rideau et de pousser dans le dos, sur la scène politique ivoirienne, son acteur affublé du déguisement (grotesque en démocratie) d’un sauveur apportant le salut à un peuple éploré.
Citons in extenso ce passage stupéfiant qui campe, emblématiquement jusqu’au ridicule, la faillite intellectuelle et la médiocrité hagiographique des porteurs d’encensoirs politiques en Afrique : « Du nord au sud, de l’Est à l’Ouest, au cœur de la Terre de Côte d’Ivoire, les oreilles se suspendent d’avantage chaque jour aux lèvres de Guillaume Kigbafori Soro » écrit un Franklin Nyamsi agitant frénétiquement l’encensoir au pied de son maître et obligé.
Transposant ses propres délires psychiques sur le peuple ivoirien, ce corbeau de la fable de La Fontaine, campe les Ivoiriens en benêts friands de boniments et de fables, en attente des offices improbables et des espèces sonnantes et trébuchantes d’un « leader générationnel » doté de vertus politiques surnaturelles.
Comme toujours, sous les fièvres des vapeurs éthyliques, Franklin Nyamsi délire. Il attribue aux Ivoiriens les envolées de son imagination survoltée, les croit en attente des vertus magiques d’un thaumaturge, des éclairements obscurs et retors d’un gourou, des lubies d’un prophète mal inspiré comme en témoignent ces lignes surréalistes de sa publication propagandiste « Quand Soro Guillaume parlera » : « Il est où ? Que fait-il ? Que dit-il de tout ce qui nous arrive ? Jusqu’à quand laissera-t-il planer le suspense sur ses intentions réelles ou supposées ? Et surtout, quand parlera-t-il ».
Emporté par sa dithyrambe, Franklin Nyamsi manque de tenue et plonge dans les tréfonds honteux de la flagornerie et de médiocrité intellectuelle et morale !
Ce peuple ivoirien, plus lucide que ne le croient les politiciens imposteurs et leurs hagiographes-encensoirs aveugles, semble avoir déjà scellé le sort politique du leader estudiantin de la rébellion de 2002 qui, sous les conseils de perdition de son conseiller « spécial » Franklin Nyamsi, est allé se commettre avec les ethno-nationalistes et les nationaux-populistes ivoiriens, détruisant irrémédiablement son crédit politique en transformant, par cette tentative d’alliance contre-nature, son engagement prétendument républicain au profit de la citoyenneté en grandiloquente et écarlate démagogie.
C’est que ce conseiller spécial est une force galvano-chimique de la fausseté et perversion et de corruption. Après l’avoir connu personnellement de près, je le définis comme égrégore satanique qui dévalue tout ce qu’il touche, qui renverse les principes, transforme la lumière en ténèbres, la raison en déraison, la conscience morale en pulsion primaire.
Ce fieffé menteur, drogué à la perpétration des injustices contre autrui, ose proférer dans son interview au journal camerounais, sans trembler, ceci « J’ai une aversion naturelle pour toutes les injustices, où que je vive et de qui qu’elles proviennent » ! Sauf évidemment des injustices qui proviennent de sa personne contre autrui comme en témoignent les nombreuses trahisons et traitrises envers autrui qui émaillent son parcours de personnage sans foi ni loi.
En cette matière et sur cet épisode, qu’il me soit permis de rappeler la mise au point que j’avais écrite en Octobre 2013 dans l’article ci-contre pour démentir ce mensonge récurent (« Ce que Soro Guillaume m’a dit en Août 2012 » cedea.net, Octobre 2013). Le Don Quichotte de la justice sociale et de démocratie en Afrique, n’est en réalité qu’un esbroufeur en mal de prédation et de domination.
Adoptant cette posture de justicier, dans une imposture, ce personnage sans scrupule tente de se légitimer politiquement en Côte d’Ivoire afin d’avoir accès aux coffres du trésor public du pays en projetant son trépied ascensionnel local à la tête de l’État. Venons-en maintenant à la crédibilité scientifique de son propos dans cette publication propagandiste en commençant par les vessies grandiloquentes de non-sens politique qui émaillent son interview dans le journal camerounais. (A suivre).

Alexis Dieth, Mediapart

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