Médecine traditionnelle: Plus de 100 médicaments améliorés bientôt sur le marché

medecine traditionnelle au Cameroun

C’est la principale recommandation prise au cours d’un atelier de validation du plan d’appui au développement et à la valorisation des médicaments traditionnels améliorés en Afrique organisé par le RIRCO.

Environ 60% des populations des pays en développement font appel à la médecine traditionnelle pour les soins de santé primaire, soit par tradition culturelle, soit par faute d’autres alternatives (difficulté d’accès aux soins conventionnels, coût élevé des médicaments, etc..). C’est ce qui ressort d’une récente étude qui prouve à suffisance, le rôle majeur joué par la médecine traditionnelle dans le traitement de diverses pathologies dans le monde en général, et en Afrique en particulier, depuis des millénaires. Un rôle d’autant plus important, vu le contexte actuel du Covid-19 qui a permis, s’il en était encore besoin, de démontrer que les tradi-praticiens africains ont leur mot à dire, pour ce qui est du traitement des pathologies.

Néanmoins, en dépit des efforts des tradi-praticiens et des chercheurs Africains dont le dynamisme et la créativité sont connus, il y a lieu de reconnaitre que très peu de médicaments du continent sont commercialisés. Du fait de certaines faiblesses telles que le mauvais conditionnement ou encore la posologie tatillonne. C’est la raison pour laquelle l’atelier de validation du plan d’appui au développement et la valorisation des médicaments traditionnels améliorés en Afrique, organisé par la Reece international Research consortium (RIRCO), le 21 octobre dernier, a eu toute sa pertinence. Cette rencontre a permis aux chercheurs, tradipraticiens, médecins, administrations et autres, de plaider pour une mise sur le marché national, régional et international, d’au moins 100 médicaments traditionnels améliorés d’ici 2021. Placée sous la coordination scientifique de Franklin Samba Samba, et du Dr Marlyse Peyou Ndi, cette rencontre a également été l’occasion de procéder à un examen critique du plan à adopter pour l’atteinte de ses objectifs par cette association internationale pluridisciplinaire.

Le but est de mettre à profit l’usage des nouvelles technologies et de la recherche, pour un meilleur développement, y compris sanitaire. En outre, de façon spécifique, cette séance de travail qui a eu pour cadre la salle des conférences du Djeuga Palace de Yaoundé, a in fine, permis de trouver des stratégies communes visant à participer au blocage des menaces biologiques au niveau des frontières nationales. Et également, d’assurer la promotion de la gestion rationnelle des ressources naturelles entrant dans la composition des médicaments, en plantant par exemple certaines essences dont les vertus sur la santé sont connues, ainsi que les arbres fruitiers dont l’importance n’est plus à démontrer.

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