Dans une affaire qui fait la une des médias camerounais, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko a officiellement déposé une demande de liberté provisoire hier au tribunal militaire de Yaoundé.
Inculpé pour complicité de torture dans l’affaire Martinez Zogo, la demande de liberté provisoire de Eko Eko intervient après le rejet de celle d’Amougou Belinga par la Cour d’Appel du Centre la semaine dernière.
Le processus judiciaire en cours
La demande de liberté provisoire de Maxime Eko Eko sera étudiée par le juge d’instruction, qui décidera de son sort. L’annonce officielle vient contredire les informations du 16 mars 2023, selon lesquelles Eko Eko aurait été extrait de sa cellule pour rencontrer le juge d’instruction. Placé sous mandat de dépôt provisoire à la prison principale de Kondengui, Eko Eko était jusqu’à son incarcération le patron de la Direction générale de la recherche extérieure.
Les antécédents et la carrière de Maxime Eko Eko
Titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication, Eko Eko est un expert en intelligence économique. Avant sa nomination, il était directeur des renseignements généraux à la Délégation générale de la sûreté nationale (Dgsn). Il a contribué à la mise en perspective du rôle du Cameroun dans l’émergence géopolitique du Golfe de Guinée, sous l’impulsion de Paul Biya et en coordination avec le Conseil national de la sécurité.
L’impact sur le public et l’opinion publique
L’affaire Martinez Zogo continue de susciter de vives réactions au Cameroun et au-delà, et la demande de liberté provisoire de Maxime Eko Eko ne fait qu’ajouter une nouvelle dimension à ce drame national. Les lecteurs de 237online.com peuvent être assurés de recevoir des mises à jour en temps réel sur cette affaire et d’autres actualités importantes au Cameroun.
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