Lutte contre le réchauffement climatique : les pays en développement gagneraient à copier le modèle israélien

Anan ZEN

La crise climatique qui secoue la quasi-totalité de la planète est une véritable gageure, pour l’humanité.

De part et d’autre, les initiatives pour y faire face se multiplient dans le monde. L’Israël qui fait partie des principaux leaders dans les domaines de l’innovation climatique, quant à lui, a mis au point des techniques inédites pour faire face à la crise environnementale, à la fois au niveau local et international.

Dans le domaine agricole, ce pays situé dans une zone presque désertique, a su implémenté une agriculture innovante de précision, avec notamment, l’irrigation goutte à goutte, le développement de souches résistantes aux maladies, la réhabilitation des sols appauvris par l’érosion et la salinisation, l’utilisation de l’eau saumâtre. En outre l’Etat hébreu a mis au point une méthode de réduction des pertes de productions céréalières, permettant de réduire de moitié la perte de grains dans les silos.

Sur un plan tout aussi crucial que l’agriculture, l’Israël a mis au point des technologies de pointe en matière de purification et de dessalement des eaux usées. 90% de ses eaux usées sont purifiées et recyclées pour être utilisées dans l’agriculture. Si ce taux de recyclage était étendu au monde entier, cela réduirait massivement la quantité de gaz à effet de serre, empêcherait la pollution de l’environnement et la destruction des écosystèmes naturels et fournirait simultanément de l’eau traitée et purifiée à la fois pour l’environnement et l’agriculture.

En somme, l’innovation israélienne s’observe aussi bien dans les techniques de reboisement des régions semi-aride et des énergies renouvelables où la puissance des vagues, des systèmes solaires ainsi que le stockage d’énergie dans la glace, ont supplanté l’usage des batteries. Ce pays est aujourd’hui capable de remplacer les protéines animales, par les viandes de culture cultivée en laboratoire, et les protéines végétales imitant la viande ou le poulet, ou encore des protéines produites par fermentation.

In fine l’Israël est entièrement ouvert à la coopération avec ses voisins du Moyen-Orient, car il estime qu’elle est essentielle et nécessaire pour prévenir les effets de la crise climatique, qui peut s’avérer particulièrement dramatique dans la région. Quant à l’aide internationale, Israël a également beaucoup à apporter, notamment aux pays en voie de développement, qui souffrent particulièrement de la pandémie de coronavirus et du manque d’eau potable et agricole notamment, ceci à travers son agence d’aide internationale dénommée ‘’MASHAV’’.

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