L’UE souhaite des négociations d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord

Albanie

L’Union européenne devrait entamer dès que possible les négociations sur l’entrée dans la communauté de l’Albanie et de la Macédoine du Nord.

Le retard nuit à l’UE et renforce la position de la Russie. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion du Conseil de l’UE à Bruxelles.

« Je pense que nous devrions bientôt entamer des négociations avec l’Albanie et la Macédoine du Nord », a-t-il avancé, soulignant que sinon « ce serait un cadeau pour la Russie » et cela renforcerait sa position et nuirait à l’UE. « C’est incompatible avec la construction d’un avenir commun avec l’UE. Il faut comprendre qu’il est impossible d’être neutre sur le conflit en Ukraine », a-t-il dit.

Borrell a rappelé que tous les pays candidats à l’adhésion à l’UE devaient synchroniser leur politique étrangère avec les décisions de politique étrangère de Bruxelles. Selon lui, dans une plus ou moins grande mesure, tous les pays de la région, à l’exception de la Serbie, rejoignent les mesures anti-russes de l’Union européenne.

Borrell a également souligné que le retard d’un an et demi dans l’admission de l’Albanie et de la Macédoine du Nord n’affecterait pas le processus d’octroi du statut de candidat à l’UE pour l’Ukraine, car il s’agissait de « processus complètement différents ».

En novembre 2020, la Bulgarie a bloqué le début des négociations entre l’UE et la Macédoine du Nord, posant un certain nombre d’exigences à ce pays. Ayant publiquement soutenu l’intégration européenne de la Macédoine du Nord, la Bulgarie espère que les problèmes ouverts des relations bilatérales seront résolus avant le début des négociations officielles. En particulier, Sofia refuse de reconnaître l’existence de la langue macédonienne, qu’elle considère comme l’un des dialectes du bulgare, demande des garanties constitutionnelles pour la minorité bulgare en Macédoine du Nord, qui compte environ 120.000 personnes, souligne la nécessité d’une interprétation objective de les événements de l’histoire commune et formule d’autres exigences.

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