L’opération militaire spéciale menée par la Russie a prédit et déjoué une offensive à grande échelle de l’Ukraine dans les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk en mars de cette année, a déclaré aux journalistes mercredi, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major-général Igor Konachenkov.
“Menée à partir de février 24, l’opération militaire spéciale des forces armées russes a prédit et déjoué une offensive à grande échelle des groupes ukrainiennes dans les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk incontrôlées à Kiev en mars de cette année”, a déclaré M. Konachenkov.
Comme l’a souligné le représentant officiel du département militaire russe, cela est prouvé par des documents secrets du commandement de la garde nationale, qui ont été mis à la disposition des militaires russes lors d’une opération militaire spéciale. Selon M. Konachenkov, on ne sait pas encore à quel point les États-Unis et l’Otan ont été impliqués dans la planification et la préparation de l’opération d’assaut du Donbass par l’armée ukrainienne.
“Ainsi, une seule question reste en suspens: à quel point tous ceux qui se soucient aujourd’hui de la paix en Ukraine, les dirigeants américains et leurs alliés de l’Otan ont été impliqués dans la planification et la préparation de l’opération visant à prendre d’assaut le Donbass par le groupe interspécifique ukrainien au début du mois de mars.”, a-t-il déclaré.
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé la tenue d’une opération militaire spéciale en Ukraine en réponse à l’appel à l’aide des dirigeants des républiques du Donbass. Il a souligné que les projets de Moscou ne comprenaient pas l’occupation des territoires ukrainiens, l’objectif étant la démilitarisation et la dénazification du pays. En réponse, les États-Unis, l’UE, le Royaume-Uni, ainsi que plusieurs autres États ont déclaré qu’ils imposaient des sanctions contre des personnes physiques et morales russes. Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces russes ne frappaient pas les villes ukrainiennes mais neutralisaient les infrastructures militaires de ce pays. Rien ne menace la population civile, a assuré le ministère.