L’Italie devra augmenter son contingent militaire dans le cadre de l’augmentation de la taille de la Force de réaction de l’Otan à 10.000-15.000 personnes, annonce mercredi le journal La Stampa.
Sur la base des déclarations d’intention d’augmenter les effectifs de la Force de réaction de l’Otan de 40.000 à 300.000 personnes, le journal suggère que l’Italie aura besoin de 10.000 à 15.000 soldats. Dans le même temps, La Stampa souligne que l’Italie, parallèlement au renforcement des flancs orientaux de l’Otan, est préoccupée par les frontières sud de la Méditerranée, d’où proviennent des menaces directes contre l’Italie à cause des flux migratoires et du terrorisme. La Méditerranée dans ce contexte devrait être étendue à l’Afrique du Nord, à la région du Sahel, au Moyen-Orient et à la Corne de l’Afrique, qu’il ne faut pas oublier dans l’Otan. « La relation entre la mer Noire et la mer Méditerranée signifie assurer les intérêts énergétiques de l’Italie, garantir la liberté et la sécurité de navigation. Nous espérons des approches flexibles de l’Otan, capables d’opérer à 360 degrés », a déclaré le ministre italien de la Défense Lorenzo Guerini, cité par le journal.
Dans le cadre des bataillons orientaux de l’Otan, l’Italie avait précédemment déployé son contingent en Lettonie. La contribution italienne est estimée à 2.500 militaires avec une augmentation de 250 et 750 personnes en Hongrie et en Bulgarie respectivement.
