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Les pays européens et les États-Unis considèrent les actions de l’Iran comme provocatrices

Nucléaire iranien

La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis s’inquiètent du renforcement des démarches provocatrices de l’Iran dans le domaine nucléaire et sont prêts à prendre les mesures nécessaires pour empêcher Téhéran de posséder des armes nucléaires, indique le communiqué conjoint des dirigeants de ces pays diffusé par la Maison Blanche samedi à la suite des résultats des pourparlers quadrilatéraux à Rome.

Les dirigeants de quatre pays « sont réunis à Rome aujourd’hui pour évoquer les risques qu’entraîne pour la sécurité internationale l’intensification du programme nucléaire iranien ».

« Nous avons exprimé notre détermination à faire en sorte que l’Iran ne puisse jamais fabriquer ou acquérir une arme nucléaire, ainsi que notre inquiétude vive et croissante face au rythme accéléré des mesures provocatrices prises par l’Iran dans le domaine nucléaire, telles que la production d’uranium hautement enrichi et d’uranium métal enrichi, et ce alors que l’Iran a interrompu depuis le mois de juin les négociations relatives à son retour au Plan d’action global commun (PAGC). Il n’existe en Iran aucun besoin civil crédible de conduire ces activités mais toutes deux sont importantes pour la production d’une arme nucléaire », indique le communiqué.

Des pourparlers entre l’Iran et le P5 international (Russie, Royaume-Uni, Allemagne, Chine, France) visant à rétablir l’accord sur le nucléaire iranien sous sa forme initiale se déroulent à Vienne depuis avril. Les parties discutent de la levée des sanctions américaines contre la République islamique, du respect de ses engagements nucléaires et du retour des États-Unis dans le Plan d’action global commun sur le nucléaire iranien. Les représentants des États parties à l’accord tiennent également des consultations séparées avec les émissaires américains sans la participation de l’Iran. Les délégations devaient initialement conclure leurs travaux fin mai, puis début juin. Le 21 septembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a déclaré que les négociations en vue du rétablissement de l’accord nucléaire reprendraient à Vienne dans quelques semaines.

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