Le dernier lancement de missile par la Corée du Nord ne présente pas de menace directe pour les militaires américains, le territoire des États-Unis ni pour leurs alliés, a déclaré le commandement Pacifique des États-Unis (PACOM).
« Cet incident ne présente pas de menace directe pour le personnel, le territoire des États-Unis ni pour nos alliés, mais nous continuons de suivre la situation », indique le communiqué.
Les forces armées américaines mènent des négociations actives avec la Corée du Sud, le Japon et d’autres alliés et partenaires suite à cet incident. « L’engagement des États-Unis de protéger la Corée du Sud et le Japon reste inchangé », a ajouté le PACOM.
Selon le comité des chefs d’état-major de Corée du Sud, la Corée du Nord a lancé ce mardi matin un missile balistique vers la mer du Japon depuis la région de la ville de Sinpo, dans la province du Hamgyong du Sud. Les services de renseignement de la Corée du Sud et des États-Unis analysent ce nouveau lancement, a indiqué le comité.
Tokyo estime, à son tour, que Pyongyang a testé deux missiles balistiques, a déclaré aux journalistes le premier ministre du pays Fumio Kishida.
Pyongyang a effectué une nouvelle série d’essais de missiles en septembre. Le 28 septembre, le Comité des chefs d’état-major des forces armées de Corée du Sud avait signalé que la Corée du Nord avait lancé un missile à courte portée en direction de la mer du Japon. Le 15 septembre, Pyongyang avait lancé deux missiles balistiques dans la même direction. Ces derniers ont atterri dans la zone économique exclusive du Japon.
