La place de la femme dans la société est au centre des débats depuis de nombreuses années. Si les mouvements féministes ont permis des avancées significatives en termes de droits, il reste encore beaucoup à faire pour que l’égalité soit réelle et effective.
Cependant, la question de la nudité chez les femmes est un sujet qui mérite également d’être abordé, notamment en Afrique où les mentalités ont du mal à évoluer.
Des conseils de décence pour les femmes qui profitent plus aux hommes
En Afrique, les femmes reçoivent souvent des conseils sur la façon de se comporter en société. On leur enseigne notamment que leur corps est sacré et qu’il ne doit pas être exposé. Pourtant, ces conseils sont souvent mieux compris et suivis par les hommes que par les femmes elles-mêmes. Aujourd’hui, il est plus difficile de voir le corps d’un homme que celui d’une femme, en dehors des plages et des salles de sport.
Une course à la nudité qui cible l’homme
Malheureusement, la société encourage souvent les femmes à se dénuder pour attirer l’attention des hommes. Les modèles d’habits de femmes vont dans le sens du dévoilement de la poitrine et des cuisses, avec pour objectif d’attirer les regards de tous les mâles vicieux. Cette course à la nudité n’a pas d’autre cible que l’homme, cette proie insaisissable, qu’il faut happer, dompter, capturer… Cette tendance est préoccupante et doit être remise en question.
La femme battante : un concept qui a perdu son sens
La notion de femme battante et indépendante est souvent mise en avant dans les médias. Pourtant, le sens de ces termes a été altéré. De nos jours, la battante est une femme dévergondée, déchaînée, jetée dans la société comme une fauve en quête de proie. Dans cette course à l’infidélité, le mâle ne tient plus la palme d’or, il a été rattrapé et dépassé. Le statut de femmes célibataires entretenues par plusieurs ‘‘sugar dady » ouvre plusieurs et d’importantes perspectives.
Une remise en question nécessaire
Il est temps de réviser les approches du combat en faveur de l’autonomie et des droits de la femme. Les féministes et autres défenseurs des droits de la femme doivent se remettre en question face à cette dégénérescence de la femme. Il est temps de sortir des slogans et des procès d’intention et d’observer ce qui se passe autour de nous pour réajuster les objectifs. Si rien n’est fait, la femme risque de devenir quelque chose de banal, et les phallocrates et autres machistes qui tiennent à leur primauté en profiteront pour les écraser pour toujours et à jamais.