Un entretien qui a eu lieu entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue Joe Biden est une très bonne nouvelle puisque ce genre de contacts peut contribuer à la résolution des problèmes de la sécurité internationale. C’est ce qu’a annoncé à TASS le diplomate indien, président du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ancien ambassadeur d’Inde en Russie Ajai Malhotra.
« Les relations entre la Russie et les États-Unis n’ont jamais été aussi mauvaises qu’à présent. Le sommet virtuel de Poutine et de Biden n’a pas été une percée, mais personne ne s’y attendait. Et pourtant malgré l’absence de résultats substantiels, c’est très bien que l’entretien ait eu lieu. L’interaction au plus haut niveau peut être utile puisque la coopération entre les États-Unis et la Russie sur des questions concrètes peut aider à mieux résoudre certains problèmes de la sécurité internationale« , a déclaré Ajai Malhotra.
Il a également rappelé que le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre indien Narendra Modi ont mené un entretien court mais substantiel le 6 décembre dernier qui a contribué au développement des relations russo-indiennes.
Quand on lui a demandé de commenter les déclarations de certains médias selon lesquels l’Inde tournerait le dos à la Russie pour nouer des contacts plus étroits avec les États-Unis, Ajai Malhotra a répondu que la coopération de l’Inde avec les États-Unis « ne s’effectue pas au détriment de son amitié ancienne avec la Russie« . « Les relations bilatérales de l’Inde avec la Russie et de l’Inde avec les États-Unis ne constituent pas un jeu à somme nulle. Les liens entre l’Inde et la Russie représentent un élément d’une importance vitale de la politique extérieure et de la sécurité de nos deux pays« , a précisé Ajai Malhotra.
Vladimir Poutine et Joe Biden ont mené des pourparlers en visioconférence le 7 décembre dernier. L’entretien a duré deux heures. Les présidents ont évoqué la situation autour de l’Ukraine, les relations bilatérales, la cybersécurité et le nucléaire iranien.