Boeing 777

Les calculs du consortium russe ont été joints au dossier sur le crash du Boeing 777

International

La cour néerlandaise a décidé de joindre au dossier sur le crash du Boeing en juillet 2014 en Ukraine les données du consortium russe de défense aérienne et spatiale Almaz-Anteï en ce qui concerne l’endroit possible du lancement du système de missiles sol-air Bouk, qui a vraisemblablement abattu le vol MH17. C’est ce qu’a fait savoir lundi la juge Helene Kerstens-Fokens.

Selon elle, précédemment, un enquêteur a interrogé les experts d’Almaz-Anteï, de l’Institut néerlandais de recherche spatiale et de l’École royale militaire (Belgique) séparément et ensemble. Leurs conclusions ont été ajoutées au dossier du crash du Boeing en juillet 2014.

Un Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s’est écrasé, le 17 juillet 2014, dans la région de Donetsk en Ukraine, faisant 298 morts. En juin 2019, l’enquête a annoncé quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’incident. Il s’agit d’Igor Guirkine (Strelkov), ancien chef de la milice de la république populaire de Donetsk, et ses subordonnés, dont Sergueï Doubinski, Oleg Poulatov et Leonid Khartchenko. Le procès a débuté le 9 mars 2020, ils sont accusés d’avoir prétendument livré un système Bouk à l’Ukraine depuis la Russie.

Les autorités russes ont exprimé à plusieurs reprises leur méfiance à l’égard des résultats de l’enquête, elles ont souligné le caractère infondé des accusations et ont noté la réticence à utiliser les conclusions de Moscou lors de l’enquête.

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