Le directeur de publication du journal L’Avenir, Zéphirin Koloko, est la dernière victime d’intimidation dans l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo, directeur d’Amplitude FM.
Le dimanche matin, des individus en civil se sont présentés à son lieu de travail en se faisant passer pour des gendarmes enquêtant sur l’affaire. Le bailleur de Zéphirin Koloko a été interrogé sur la relation entre les deux journalistes et sur les affaires qu’ils auraient traitées ensemble. Zéphirin Koloko n’a reçu aucune convocation ni demande d’information de la part des enquêteurs officiels de la gendarmerie ou de la police. Cela laisse à penser que des individus poseraient des actes parallèles à la commission mixte en charge de l’enquête.
La multiplication des intimidations envers les journalistes et les proches de Martinez Zogo est alarmante et inquiétante. Il est crucial que les enquêteurs officiels mènent leur travail sans aucune interférence extérieure. Les journalistes doivent pouvoir travailler en toute sécurité et liberté, sans être soumis à des pressions ou des menaces.
Cet incident rappelle également l’importance de la protection des sources journalistiques. Zéphirin Koloko ne devrait pas être forcé de révéler des informations qui pourraient compromettre la sécurité de ses sources ou nuire à son travail journalistique. Il est essentiel que les journalistes puissent exercer leur droit à la confidentialité de leurs sources pour garantir l’intégrité de leur travail.
En cette période où la liberté de la presse et la sécurité des journalistes sont menacées, il est crucial de rappeler l’importance du travail journalistique dans la protection des droits de l’homme et de la démocratie. Les médias jouent un rôle vital dans la surveillance des gouvernements et des institutions, et leur travail doit être protégé et respecté.
Il est important que les autorités camerounaises prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des journalistes et pour mener une enquête impartiale et transparente sur l’assassinat de Martinez Zogo. Les journalistes doivent être en mesure de travailler en toute sécurité et de jouer leur rôle crucial dans la société camerounaise.
