Le retour du constructeur automobile Renault en Russie et la reprise de la production coûteront autant que son retrait du pays. C’est ce qu’a fait savoir mercredi le directeur général de la société Jean-Dominique Senard lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires.
« S’agissant de notre capacité de retour avec un élément de production dans le pays, elle va se faire au même prix que celui qui nous a été donné pour sortir, c’est-à-dire pas grand-chose », a-t-il déclaré. « Mais évidemment la décision que nous aurons à prendre dépendra des circonstances et de l’éventuel état des lieux le moment venu, alors c’est bien trop tôt pour en parler », a ajouté le directeur général.
Le 16 mai, le ministère russe de l’Industrie et du Commerce a annoncé que les actions de l’usine Renault en Russie avaient été transférées à la ville de Moscou et sa participation dans Avtovaz, la maison mère de la marque Lada, à l’Institut central de recherche et de développement des automobiles et des moteurs (NAMI). La condition de la transaction est une option de rachat par le géant français de ses parts pendant six ans. Avtovaz continuera à produire toute la gamme de voitures Lada dans les usines. En outre, le fabricant effectuera l’entretien des voitures Renault sur le marché russe, a déclaré le ministère de l’Industrie. Les actions restantes seront conservées par la société Rostec.
