Le retard dans les règlements avec Gazprom pour le gaz consommé incombe au gouvernement moldave, a constaté mardi lors d’une conférence de presse le vice-premier ministre de la Moldavie Andrei Spinu.
Selon l’homme politique, il y avait la possibilité d’une allocation accélérée des fonds pendant l’état d’urgence, qui a duré jusqu’au 20 novembre, mais il a été décidé de faire passer cette décision en deux lectures au parlement en vue d’éviter des spéculations.
Il a ajouté que Gazprom en était au courant, tout en confirmant que le règlement à 100 % des paiements en cours était l’une des conditions importantes de la holding gazière russe pour la prolongation du contrat pour les cinq prochaines années.
Andrei Spinu envisage d’expliquer au chef de Gazprom Alexeï Miller les raisons du retard des paiements, tout en exposant les démarches de la partie moldave, pour demander un report de quelques jours.
Plus tôt lundi, le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, avait fait savoir qu’en vertu des obligations contractuelles, la Moldavie devait payer ses livraisons, dont le coût actuel est de 74 millions de dollars, à 100% pas plus tard qu’aujourd’hui, le 22 novembre, mais ce n’est pas le cas. Ainsi Gazprom a informé la Moldavie que conformément au contrat signé, les livraisons seraient suspendues dans 48 heures.
