Une macabre découverte vient choquer les esprits à Yaoundé. Le corps décapité d’une jeune femme a été retrouvé dans un appartement meublé du quartier Bastos. Deux individus ont été arrêtés, soupçonnés de faire partie d’un vaste réseau criminel ciblant les jeunes filles. Un drame glaçant qui pousse notre rédaction à tirer la sonnette d’alarme.
Des restes humains retrouvés à Bastos
Tout commence en début de semaine à Yaoundé, lorsque le corps d’une femme décapitée est découvert dans un appartement meublé du quartier Bastos, selon des sources policières. Sur place, les autorités procèdent à l’arrestation de deux hommes avec les parties ensanglantées de la victime.
Ils seront formellement identifiés sous les noms de Saheed et James. Âgés d’une trentaine d’années, ces deux individus seraient impliqués dans un vaste réseau criminel, nous y reviendrons.
Un mode opératoire rodé pour attirer les proies
Selon les premières investigations, Saheed et James auraient mis au point une stratégie bien rodée pour attirer leurs victimes, des jeunes filles. Avec l’appât du gain facile, ils les attiraient grâce à des sommes d’argent, des cadeaux de luxe, ou encore en louant des voitures prestigieuses.
Une fois le contact établi et la confiance instaurée, ils passaient à l’acte en les kidnappant puis les assassinant, avant de livrer leurs organes et parties du corps à un certain Abele Sadiq, considéré comme le cerveau du réseau.
Des dizaines de victimes présumées
Lors de leurs interrogatoires, Saheed et James auraient avoué avoir déjà assassiné plus d’une septantaine de jeunes filles, qu’ils revendaient ensuite au prix de 600 000 Fcfa pièce à leur commanditaire.
Des chiffres effroyables qui donnent la mesure de l’ampleur de ce trafic, contre lequel notre rédaction tient à alerter l’opinion. Combien de familles camerounaises pleurent aujourd’hui une fille, une sœur ou une amie disparue dans de telles conditions atroces ?
La nécessaire prise de conscience face à ces prédateurs
A travers ce fait divers sordide, 237online.com souhaite tirer la sonnette d’alarme sur les agissements de ces réseaux mafieux sans scrupule, qui profitent de la naïveté ou de la crédulité de certaines jeunes filles.
Il est urgent que celles-ci prennent conscience du danger et cessent de se laisser séduire par de fausses promesses d’argent facile. La vie n’a pas de prix. Ce drame effroyable doit servir d’électrochoc pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus à l’avenir.
Notre rôle est d’informer pour sensibiliser face à un phénomène trop souvent tabou, mais bien réel comme le prouve cette nouvelle affaire glaçante. Aidons-nous à protéger nos sœurs, filles et amies en partageant cet article. Il y a urgence !