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La mission de combat des États-Unis en Irak prendra fin d’ici la fin de l’année

Juma Inad

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a confirmé samedi, lors d’une rencontre avec son homologue irakien Juma Inad, que la mission de combat des États-Unis en Irak prendra fin d’ici la fin de l’année, a été rapporté par le bureau de presse du Pentagone.

“Austin a confirmé […] que les forces américaines restent en Irak à l’invitation du gouvernement irakien pour soutenir les forces de sécurité irakiennes. Les États-Unis honoreront les engagements pris lors du dialogue stratégique États-Unis-Irak de juillet 2021, y compris [l’engagement] que d’ici la fin de l’année, les États-Unis n’auront pas de forces prêtes au combat [en Irak]”, indique le communiqué. Les parties ont discuté de “la prochaine phase de la mission militaire américaine en Irak, qui sera axée sur le conseil, l’assistance et le partage de renseignements” avec les forces irakiennes dans le cadre de la campagne contre le groupe terroriste État islamique*. M. Austin a également réaffirmé la “force et la solidité” du partenariat stratégique entre l’Irak et les États-Unis et a souligné l’engagement de Washington dans la mission visant à vaincre l’EI.

La réunion a eu lieu dans la capitale bahreïnite en marge de la conférence du Dialogue de Manama, organisée par l’Institut international d’études stratégiques, basé à Londres. Le chef du Pentagone y a également rencontré Masrour Barzani, premier ministre de la région autonome kurde d’Irak, ainsi que ses homologues d’Indonésie et de Malaisie. M. Austin a également rencontré le prince héritier et premier ministre bahreïni Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa à Manama.

Le 5 janvier 2020, le parlement irakien a adopté une résolution exigeant le retrait complet de toutes les forces étrangères du territoire de la république. En mars de cette année, le président irakien Barham Saleh a déclaré que le nombre de troupes américaines dans le pays ne dépassait pas 2.500. En avril, le Premier ministre de la République arabe Mustafa al-Kazimi a déclaré que l’augmentation du niveau de préparation au combat de l’armée et des forces de sécurité nationales ainsi que les succès remportés dans la lutte contre les terroristes ont permis de retirer jusqu’à 60% du contingent militaire étranger. Fin juillet, le président américain Joe Biden a déclaré que la mission de combat de Washington en Irak prendrait fin d’ici la fin de l’année.

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