« L’alimentation n’est pas un privilège, c’est un droit humain. » Ces mots forts du ministre de l’Agriculture Gabriel Mbaïrobe ont marqué la 45ᵉ Journée mondiale de l’alimentation (JMA) célébrée hier à Yaoundé.
Autour du thème « Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleur », l’événement a réuni des représentants du gouvernement, des Nations Unies et du corps diplomatique.
Mais au-delà du cérémonial, la question brûlante demeure : comment garantir une alimentation saine et accessible à tous les Camerounais ?
🌾 Une célébration sous le signe de la sécurité alimentaire
Présidée par Gabriel Mbaïrobe, la cérémonie a mis en avant la nécessité d’une alimentation de qualité et d’un développement agricole durable.
« Chacun doit pouvoir manger sain et local. La faim ne doit plus être une fatalité », a martelé le ministre.
L’événement, organisé par la FAO et le gouvernement camerounais, a également permis de saluer la coopération exemplaire entre ces deux institutions.
Le ministre de l’Eau et de l’Énergie Gaston Eloundou Essomba, et celui des Forêts et de la Faune Jules Doret Ndongo, ont assisté à la cérémonie, symbole d’une mobilisation intersectorielle pour la sécurité alimentaire.
🫱🏾🫲🏽 Mains unies pour un avenir sans faim
Cette 45ᵉ édition de la JMA coïncide avec le 80ᵉ anniversaire de la FAO, un moment symbolique pour réaffirmer la coopération entre les Nations Unies et les pays africains.
Le représentant de l’ONU au Cameroun, Issa Sanogo, a appelé à un sursaut collectif :
« La faim est un défi mondial qui touche à la dignité humaine. Nous devons agir main dans la main pour bâtir un avenir sans carence alimentaire. »
Pour le ministre Mbaïrobe, l’alimentation ne se limite pas au simple accès à la nourriture, mais touche à la paix, la cohésion sociale et la prospérité économique.
Le gouvernement a ainsi réitéré sa volonté de renforcer les politiques agricoles, d’appuyer les producteurs locaux et d’encourager l’agro-transformation nationale.
🌍 Une vision globale pour une souveraineté alimentaire
Sous le regard attentif du corps diplomatique, le Cameroun a réaffirmé sa participation active à la lutte contre la faim et la malnutrition.
Des initiatives locales, telles que la stratégie nationale de sécurité alimentaire 2025-2030, visent à réduire les importations et à valoriser les produits locaux comme le maïs, le manioc, ou encore le riz camerounais.
« Une alimentation saine, c’est la base d’un corps sain et d’une nation forte », a résumé Gabriel Mbaïrobe devant une foule enthousiaste.
En plaçant la qualité alimentaire au cœur du débat, le Cameroun veut se positionner comme leader régional de la sécurité nutritionnelle.
Mais la route reste longue : entre changement climatique, crises économiques et inégalités rurales, le défi est colossal.
Et vous, pensez-vous que le Cameroun pourra un jour atteindre la souveraineté alimentaire ?
