Issei Sagawa, un nom qui évoque une horreur inimaginable, une histoire presque trop macabre pour être réelle. Pourtant, ce petit homme japonais, chétif et mesurant à peine 1 mètre 50 pour 37 kilos, est devenu l’un des plus célèbres cannibales de l’histoire moderne. Son crime ? Le meurtre de sa camarade de classe, Renée Hartevelt, à Paris en 1981. Ce qu’il a fait de son corps est tout simplement révoltant.
L’acte inconcevable
Ce tragique 11 juin 1981, Sagawa, alors étudiant à la Sorbonne, invite Renée dans son appartement du XVIème arrondissement pour un travail sur la poésie allemande. Renée, amusée par le physique particulier de Sagawa, accepte l’invitation sans imaginer le piège mortel qui l’attend.
La jeune femme rejette les avances de Sagawa, déclenchant une fureur qui culmine en un coup de feu fatal. Le Japonais, âgé de 32 ans, ne s’arrête pas là. Après avoir commis l’acte sexuel avec son cadavre, il découpe et consomme plusieurs parties du corps de Renée, concrétisant ainsi un fantasme morbide qui le hante depuis l’enfance.
L’Horreur révélée
Sagawa tente par la suite de se débarrasser des restes du corps en les jetant dans le bois de Boulogne. Cependant, sa tentative échoue lorsque des passants découvrent l’horreur contenue dans ses valises. Sa description permet à la police de le localiser et de l’arrêter.
Une fois en garde à vue, Sagawa revendique son acte qu’il qualifie d’artistique, avec une effrayante indifférence. Trois expertises psychiatriques concluent à son irresponsabilité pénale, recommandant son internement.
Une évasion injuste
Cependant, grâce à l’influence de son père milliardaire, Sagawa est transféré dans un hôpital psychiatrique au Japon où il ne sera jamais jugé pour son crime. Trois ans après le meurtre, il est libéré et accueilli au Japon comme une célébrité. Devenu un « expert » en cannibalisme, il est sollicité par les médias et reçoit une quantité incroyable de lettres d’amour.
La fin d’un monstre
Issei Sagawa, cet homme qui a transformé un fantasme atroce en réalité terrifiante, est décédé le 24 novembre 2022. Cependant, son histoire continue de hanter l’imaginaire collectif, rappelant à quel point la frontière entre la normalité et la monstruosité peut parfois être ténue.
Alors que le monde continue de tourner, nous nous rappelons du destin tragique de Renée Hartevelt, victime d’une cruauté inimaginable, et nous nous interrogeons sur la nature humaine, capable des actes les plus nobles comme des plus horribles.