Il n’y a aucune condition pour un défaut de paiement de la Russie en tant que telle, à moins qu’elles ne soient créées artificiellement, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
« Nous avons déjà entendu des déclarations de nos chefs de départements financiers […] sur la disponibilité de la marge de sécurité nécessaire pour payer toutes les dettes extérieures en roubles. Par conséquent, il n’y a pas de conditions pour un défaut, à moins qu’elles ne soient créées et ne nous soient artificiellement imputées », a indiqué M. Peskov.
Mercredi, l’agence de notation financière Fitch Ratings a revu à la baisse la note de défaut émetteur (IDR) à long terme de la Russie en devises étrangères de B à C, ce qui signifie, selon l’agence, que le risque d’un défaut souverain est « imminent ».
Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré jeudi qu’au cours des deux dernières semaines, les pays occidentaux avaient en effet lancé une guerre financière et économique contre la Russie. Selon lui, c’est l’Occident qui a manqué à ses obligations financières envers la Fédération de Russie, gelant les réserves d’or et de devises du pays.