Le 25 mai 2023, le Comité des Sages du Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM) s’est réuni afin de discuter de la fusion en cours avec le mouvement ECAM. Henri Fotso, ancien vice-président du GICAM et membre du Comité, a depuis exprimé publiquement sa déception face aux résolutions sorties de cette rencontre. Selon lui, elles ne reflètent ni la réalité des débats, ni le respect des statuts du Comité des Sages.
L’appel à l’unicité du patronat par Henri Fotso
Ancien collaborateur d’André Fotso, Henri Fotso a toujours œuvré pour l’unité et la modernisation du patronat camerounais. S’il admet personnellement être favorable à la fusion GICAM/ECAM, il comprend également les inquiétudes de certains membres de la communauté patronale. Pour lui, la pluralité d’opinions est le principe même de la démocratie associative et doit être respectée.
L’instrumentalisation des résolutions : une menace pour l’image du Comité
Fotso dénonce l’exploitation des résolutions de la réunion du 25 mai, qui selon lui, porte atteinte à la réputation et à la posture des sages. Il rappelle que le Comité des Sages, bien que faisant partie des organes de gouvernance du GICAM, n’a pas pour vocation de donner des instructions ou des injonctions au président élu du GICAM.
Un appel à la liberté de décision
Dans un contexte où une Assemblée Générale Extraordinaire du GICAM serait en préparation, Henri Fotso rappelle que le destin du patronat revient aux adhérents du GICAM et non au Comité des Sages. Il encourage ainsi les organes élus à exercer leur droit de décision pour le bien du patronat et de l’avenir économique du Cameroun.
Pour un patronat uni
Au-delà des divergences, Fotso insiste sur la nécessité pour le patronat camerounais de rester uni, peu importe l’issue des discussions actuelles. Il souhaite que cette fusion, si elle a lieu, soit une décision mûrement réfléchie et adoptée par la majorité, pour le bien de l’économie du Cameroun.
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Par Olivier Njimou, 237online.com
