Formation : Le Fonds canadien encadre des bénéficiaires au Cameroun

Fonds canadien

Un atelier de formation et de partage d’expériences pour les organisations récipiendaires de l’appui du Fonds canadien d’initiatives locales (Fcil), s’est ouvert hier à Yaoundé.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est tenue hier à l’hôtel Franco de Yaoundé. C’est un atelier qui regroupe tous les partenaires dans un fonds initié par le Haut-commissariat du Canada. C’est le deuxième atelier du genre que le Fonds canadien organise au Cameroun. Le Fcil vise à appuyer des projets de petite envergure proposés et mis en œuvre par des organisations locales de pays en développement.

Ce sont 21 dont organisations sur 550 qui ont été retenues pour l’année 2021. Le financement pour chaque projet s’élève à 10 millions de francs. La raison de cet atelier est l’amélioration des capacités des Ong locales à soumettre des projets de qualité. Les participants ont pour l’occasion partagé leurs expériences et aussi, appris les uns des autres. Pour Richard Bale, Haut-commissaire du Canada au Cameroun, il est question de suivre les projets jusqu’à leur terme.

« La raison pour laquelle on les a invités, c’est principalement pour échanger entre eux sur les projets qui ont exécutés avec notre structure et comparer leurs expériences. Nous aussi nous pouvons apprendre d’eux parce que les projets peuvent nous être utiles, et aussi savoir s’il y a des améliorations dans le programme », a-t-il indiqué. Le Fcil finance divers projets notamment sur l’entreprenariat, l’égalité des genres, les Droits humains, les médias, etc. Le Fcil se déploie dans les 10 régions du pays, avec un accent particulier sur les régions en crise. Au Haut-commissaire d’ajouter : « le Fcil est un outil essentiel dans notre engagement avec le Cameroun et la société civile ».

Pour la première journée, les participants ont eu droit à deux séances de travail. Il était essentiellement question pour eux d’acquérir des connaissances sur comment monter des projets et comment acquérir les financements nécessaires. Justine Ngassa, coordonnatrice de l’Ong Anapaac (Association nationale des personnes handicapées et âgées du Cameroun), se réjouit de cette aide du Canada. « Ce financement du Fcil a permis la promotion socio-économique des personnes handicapées et vulnérables, et des déplacés internes à travers le renforcement de leurs capacités. Nous remercions le Haut-commissariat du Canada pour cela », a-t-elle déclaré. Ils ont également eu l’opportunité d’échanger avec d’autres bailleurs de fonds à savoir les Nations unies, l’Unesco et bien d’autres. Pour Cet atelier de formation qui a débuté va prendre fin ce jour.

Doris Ongmissileba (stagiaire) /237online.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *