La justice sportive internationale vient de rendre un verdict fracassant qui secoue tout le football africain. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a donné raison à Samuel Eto’o et à la Fédération Camerounaise de Football dans leur bataille juridique contre la Confédération Africaine de Football (CAF).
Un revirement spectaculaire qui change la donne
Dans une décision rendue ce 7 mars 2025 à Lausanne, le TAS a admis l’appel déposé par Samuel Eto’o et la FECAFOOT contre les décisions prises les 24 et 25 janvier par les instances de la CAF. Plus significatif encore, le tribunal a annulé la décision rendue par le Comité Exécutif de la CAF le 25 janvier qui ne mentionnait pas Samuel Eto’o sur la liste des candidats à l’élection.
Cette victoire juridique marque un tournant décisif pour le football camerounais et africain. Pour 237online.com, cette décision représente un changement majeur dans l’équilibre des pouvoirs au sein du football continental.
Des répercussions financières et politiques considérables
La CAF est désormais contrainte de verser 8000 francs suisses à Samuel Eto’o et à la FECAFOOT pour leurs frais d’avocat. Mais au-delà de l’aspect financier, c’est surtout l’obligation d’intégrer Samuel Eto’o sur la liste des candidats à l’élection prévue lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 mars 2025 qui constitue la véritable victoire.
Cette Assemblée, qui se tiendra au Caire, réunira les présidents des 54 associations membres et des six unions zonales sous la présidence de Patrice Motsepe. Elle s’annonce désormais comme un moment crucial pour l’avenir du football africain, avec des conséquences potentiellement révolutionnaires pour la gouvernance du sport roi sur le continent.