Des retraites internationales – dont celle de Samuel Eto’o -, des joueurs qui ne sont plus convoqués, un afflux de jeunes, un sélectionneur maintenu dans ses fonctions malgré une Coupe du monde désastreuse.[pagebreak] Le Cameroun, qui a presque assuré sa qualification pour la CAN 2015 mercredi en battant la Sierra Leone à Yaoundé (2-0), doit entamer une profonde mutation.
Le capitaine et buteur emblématique des Lions Indomptables (116 sélections, 56 buts) a tiré sa révérence internationale pour se consacrer à son nouveau club anglais (Everton FC) après une Coupe du monde traversée discrètement à cause d’un genou droit douloureux. L’hypothèse d’un retour n’est pas à écarter – « s’il souhaite revenir, ce qui est possible, Volker Finke, le sélectionneur, devra prendre cela en considération, en fonction des performances du joueur », dit l’ancien international camerounais Patrick Mboma. Mais les quadruples champions d’Afrique doivent désormais apprendre à vivre sans lui.
« Son départ peut désinhiber certains joueurs », ajoute Mboma. Un avis que partage Pierre Lechantre, l’ancien sélectionneur du Cameroun et qui a dirigé Eto’o. « Il y a encore la notion de respect pour les anciens. Et les jeunes pouvaient être intimidés par un joueur comme Samuel, dont l’aura et le charisme sont grands. Le système de jeu du Cameroun a souvent été hyper dépendant de lui. La plupart des sélectionneurs des Lions ont été obligés de s’adapter. Ces derniers temps, il ne voulait plus évoluer en pointe, mais plutôt décrocher ou jouer sur les côtés », rappelle le technicien français. … Lire l’article sur Jeuneafrique.com
Football: et si le Cameroun jouait mieux… sans Samuel Eto’o ?
