Des policiers des Equipes spéciales d??interventions rapides (Esir) en service à Bafoussam, ont abattu un malfrat dans la même ville. Dans la nuit du 6 au 7 septembre dernier à Bafoussam, un car en provenance du Gabon et en partance pour Dschang a fait escale au lieu-dit Auberge à Bafoussam. Les occupants de ce car, à savoir Calixte Ngono, Cyrille Lebongo et Laurent Ondoa, ont voulu étancher leur soif. C??est ainsi qu??ils ont pris place dans un bar, où ils ont levé le coude jusqu??à une heure avancée
de la nuit. Au moment où il décide de partir, ce trio est attaqué par trois malfrats qui étaient à bord d??une moto. Ces bandits pensent qu??en traînant dans ce bar, leurs victimes avaient des poches pleines d??argent. Dans l??intervalle, l??un des malfrats nommé Simplice Mbou, 28 ans est en possession d??une arme à feu. Il tente d??atteindre Calixte Ngono et les autres, sans succès. Alertés, des éléments locaux des Esir n??ont pas tardé à entamer une chasse à l??homme. Au bout, vers 2h, Simplice Mbou a été atteint dans la jambe droite. Il a rendu l??âme au petit matin à l??Auberge où certains le connaissaient comme étant un redoutable gangster.M.F. La victime et son bourreau décèdentBertrand Atangana, après avoir décimé Marlyse Tina Elada dimanche dernier à Nsimeyong (Yaoundé), s??est lui-même tranché la gorge. Transporté menottes aux poings à l??hôpital central de Yaoundé, il a succombé quelques heures plus tard à sa blessure. Marlyse et Bertrand vivaient ensemble depuis huit ans. De leur idylle, sont nés deux enfants, tous de s*e*xe féminin, dont la benjamine serait âgée d??un an. Tina Elada Marlyse, âgée de 26 ans, devait sortir de l??Ecole d??infirmiers de Mbalmayo ce vendredi 10 septembre. Bertrand Atangana, 33 ans, était quant à lui un débrouillard. C??est à la morgue du Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé que repose la dépouille de la feu Marlyse Tina Elada. Tandis que celle de Bertrand Atangana est à la morgue de l??hôpital central.N. K. E. (Stagiaire)Lynchés pour détention de faux billets de 2.000 francs Armand, un creuseur de sable à Bonangang, dans la capitale économique, se souviendra toujours de ce samedi, 4 septembre 2010. Il a été bastonné par une population en furie. Il n??a eu la vie sauve que grâce à ses collègues. Après l??avoir reconnu, ces derniers ont imploré sa libération. Une histoire de faux billets de 2.000 Fcfa est à l??origine de ce lynchage. Armand a été reconnu par un riverain à qui il avait remis une somme de 32.000 francs Cfa, en fausses coupures de 2.000 francs. Le jeune homme avait rencontré son «bourreau» quelques jours auparavant. Le suspect, en complicité avec son ami Samy, se sont fait passer pour des Equato-guinéens en séjour au Cameroun. Ces derniers auraient alors proposé à ce riverain de leur vendre son téléphone à 32.000 Fcfa. Une affaire qu??il accepte sans hésiter et empoche l??argent. Lorsque l??envie lui prend le soir de manger du poisson braisé, il se dirige chez la braiseuse et passe sa commande. Il aide aussi cette dernière à faire la monnaie de 10.000 Fcfa à un client. Après son départ, le client va constater que les cinq billets de 2.000 Fcfa qu??il lui a remis sont tous faux. Armés de gourdins, la braiseuse, ses enfants, le client et certains conducteurs de mototaxis vont se rendre au domicile de l??infortuné et l??assommer. Armand va être sorti des griefs de la population par ses collègues. Après avoir relaté son histoire à cette foule, certains vont reconnaitre les malfaiteurs. C??est ainsi qu??ils vont se digérer chez Armand et Samy. Les malfaiteurs vont aussi recevoir une bastonnade. Armand et Samy n??auront la vie sauve qu??après avoir remis les 32.000 Fcfa. Mais cette fois-ci, les billets ont bien été vérifiés par la population. S. T.{module Publicité 300_250|none}Un inspecteur de police bastonné à Douala Un couple venu boire dans un débit de boisson au quartier Ngodi interpelle un conducteur de moto le mercredi 1er septembre dernier, aux alentours de 20 heures. Ledit conducteur de la moto s??arrête et la direction de ces derniers lui est indiquée. Selon des indiscrétions glanées sur place, ils ne sont pas accordés sur le montant à payer. Le conducteur réclamait 300 Fcfa, alors que le couple, lui, proposait 200 Fcfa. Des éclats de voix surviennent. «La fille, plus échauffée que le garçon qui l??accompagnait, va recevoir une gifle du conducteur de la moto. A cet instant, personne ne sait qu??il était armé, encore moins qu??il s??agissait d??un inspecteur de police. Les deux autres amis rappliquent dont pour secourir leur amie en difficulté. Se sentant menacé, le conducteur de la moto sort une arme, et tire en l??air. La panique s??empare des lieux», raconte un témoin de la scène, qui se fait appeler Kiki. Un riverain attentif observait la scène à quelques mètres aide les riverains à neutraliser le mystérieux homme qui venait de ranger son arme. Les populations s??acharnent sur l??individu. Il reçoit alors de nombreux coups de poing. Dans la foulée, son arme lui sera arrachée, et déposée au camp des sapeurs pompiers de Ngodi. Alertés par un riverain, les pompiers de garde vont se rendre sur le terrain. «Il était trop tard, l??homme était déjà figuré, et se trouvait dans le caniveau. C??est alors qu??il s??est présenté comme étant un inspecteur de police. Ce sont les sapeurs qui ont informé les éléments de la brigade de recherche de Bonanjo. Une patrouille est arrivée quelques minutes plus tard», poursuit Kiki. L??arme de marque Browning, contenant quatre balles dans son chargeur, se trouve à ladite brigade de recherche pour besoin d??enquête, apprend-on d??une source proche de la gendarmerie.A.E.