Alors que les candidats à certains examens attendent toujours la sentence, jettent le trouble. Les résultats du Cep, du First school leaving certificate et du baccalauréat de l??enseignement général se font attendre. Et l??inquiétude engendre la rumeur. Avant la publication des résultats, certains médias ont déjà fait des annonces sur le pourcentage de réussite du baccalauréat,
estimé à 35, voire 40 %. A l??Office du baccalauréat pourtant, il n??est pas question de se prononcer pour l??heure sur un chiffre quelconque. Selon des sources proches de cette institution, « les résultats du bac sont attendus avant la semaine prochaine. Les délibérations sont terminées et les procès-verbaux sont en train d??arriver à l??Office du baccalauréat. » Quant au Cep et au First school leaving certificate (Fslc), leurs résultats mettent plus de temps à être divulgués cette année comparée aux sessions antérieures. Comme l??explique René Olinga Meke, secrétaire général du ministère de l??Education de base, « l??organisation générale de ces deux examens s??est déroulée dans la sérénité depuis les inscriptions des candidats jusqu??aux corrections en passant par la publication des épreuves. » Néanmoins, le secrétaire général du Minedub affirme que toutes les difficultés liées au retard de la publication ont été surmontées. A noter également, comme autres points d??ombre, le mouvement d??humeur des correcteurs du Cep et du Fslc dans l??arrondissement de Douala V, suite au retard dans le paiement de leurs vacations. Ainsi que ceux relevés dans le Sud-ouest au sujet du GCE Dan A Level, il y a quelques jours. Mais dans les deux cas, le malaise n??a pas duré et tout semble être rentré dans l??ordre. Les premiers résultats pour le Cep ont commencé à être publiés depuis la semaine dernière pour les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest et la publication des résultats sera achevée au plus tard en fin de semaine. Les responsables des Cep, Fslc et baccalauréat sont confiants en ce qui concerne l??issue des résultats. Il n?? y a dons pas de quoi s??alarmer.
Monica NKODO, Cameroon Tribune