Et pour cause, la somme dérisoire de 25 000 francs par eux perçue, dans le cadre d’une répartition spéciale.
L’organisme de gestion collective des droits d’auteur dans la catégorie B, consacrée à l’art musical SONACAM (Société Nationale Camerounaise de l’Art Musical), vient une fois de plus de se payer la tête des artistes camerounais. Avant ils se plaignaient de la modicité du montant des répartitions, sans savoir que le pire était à venir. Cette fois s’en est fait ! ils sont tout simplement sans voix, ils n’ont maintenant que leurs yeux pour pleurer.
Imaginer des icône de la musique camerounaise tel que Sergio Polo, Nicole Mara.., en train d’émarger 25 000 francs représentant leurs quote part dans la distribution des droits d’auteurs, était jadis impensable et relèverait de la parjure. Pourtant c’est ce qui vient de se passer ce matin à Douala, et bien évidemment dans toutes les villes du pays où le droit d’auteur est distribué.
Sam Fan Thomas et sa bande ont franchi le rubicond
Après la création de la SONACAM le 09 septembre 2017 suite à la dissolution de la CMC, puis la SOCAM, les artistes camerounais se croyant au bout du tunnel, caressait déjà le rêve chimérique, de vivre de son art. mais c’était compter sans Sam Fan Thomas (le Président de ladite boîte) et sa bande, qui viennent de franchir le rubicond. Après une si longue et interminable attente, ceux-ci étaient légitimement en droit d’attendre quelque chose de beaucoup plus consistant. Ils espéraient au bas mot le million, et avaient misé déçu pour contracter des dettes.
Désabusés, et dépassés par les évènements les musiciens camerounais n’ont eu d’autre inspiration que d’appeler la Première Dame, la mère très adorables mère des artistes à la rescousse. En espérant que la nouvelle arrivera jusqu’à ses oreilles, nous leurs souhaitons bon courage !
