Drame de Ngarbuh : la France et le Commonwealth entrent dans la danse

France

La France et le Commonwealth, demandent à leur tour, que toute la lumière soit faite sur l’événement tragique de Ngarbuh.

Après les Nations Unies, l’épiscopat Catholique et les Usa, la France réagit au lendemain du supposé massacre des populations civiles par des hommes armés à Ngarbuh, un village situé dans le département de Ndonga Mentung, Région du Nord-Ouest. À ce sujet, la déclaration de la porte-parole du Ministère français des relations étrangères est sans ambages : « Nous condamnons les violences qui ont entraîné la mort d’un grand nombre d’habitants d’un village de la province du Nord-Ouest du Cameroun, dont des enfants. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple camerounais. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes ». Pour peu qu’on lise entre les lignes, il n’y a pas de doute à se faire sur les appréhensions de la France au sujet de cette tragédie. Implicitement elle ne semble pas prendre pour argent comptant les allégations du gouvernement camerounais, qui fait état de 5 morts dont une femme et 4 enfants.

Comme un malheur ne vient jamais seul, le Commonwealth, organisation qui compte 54 pays membres, dont le Cameroun, a aussi réagi au récent massacre des populations à Ngarbuh. « La Secrétaire générale du Commonwealth condamne fermement les récents assassinats de civils, dont des femmes et des enfants au Cameroun. Nous avons pris note de l’annonce du gouvernement selon laquelle une enquête approfondie serait menée sur l’incident. Nous encourageons le gouvernement à mener une enquête impartiale afin que les auteurs soient tenus responsables et que les résultats soient rendus publics. Je continue de transmettre ces préoccupations au gouvernement du Cameroun, et le Commonwealth est prêt à soutenir des solutions qui s’attaqueront aux causes profondes de ce conflit » a déclaré Patricia Scotland, SG Commonwealth.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Commonwealth, lui aussi ne croit pas à la thèse de l’accident et de dégâts collatéraux, et encore moins aux chiffres avancés par les porte-paroles du Gouvernement camerounais. Mais comme a chanté un musicien ivoirien l’autre nom de Dieu c’est le temps. L’avenir nous le dira certainement !

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