Les responsables récemment nommés au ministère de la santé publique, ont été installés dans leurs fonctions respectives, ce vendredi 24 mai 2019 à Yaoundé, par le secrétaire d’Etat, Alim Hayatou.
Trouver des solutions novatrices et efficaces pour améliorer la qualité des soins de santé dans un contexte difficile, marqué par une conjoncture économique assez rude. Tel est le challenge permanent du ministère de la santé publique. Ce challenge interpelle « le sens de responsabilité » des nouveaux promus, a indiqué le secrétaire d’Etat.
Il les a par ailleurs engagés au respect des règles de l’administration. Il s’agit entre autre de l’assiduité, la ponctualité, la célérité dans le traitement des dossiers, la gratuité du service public et la primauté de l’intérêt général. Une allocution de circonstance qui a fustigé les mauvaises pratiques qui ont fait leur lit au sein de l’administration camerounaise : l’inertie, la rétention des documents et de l’information, la subordination, l’incivisme, la corruption, La liste est loin d’être exhaustive.
Au personnel sortant le secrétaire d’Etat a transmis la reconnaissance du gouvernement pour leur contribution à la construction du système de santé national. Ils restent certainement « une source d’inspiration pour les générations futures». Au personnel désormais appelé à jouir de la retraite, Alim Hayatou a souhaité une reconversion bien réussie.
Avant de mettre un terme à la cérémonie d’installation, Alim Hayatou a tenu à le rappeler « les comportements déviants, contre-productifs, contraires à l’éthique et à la déontologie administrative seront rigoureusement sanctionnés ». C’est dire que les responsables ainsi installés ont du pain sur la planche. Ils ont donc intérêt à se mettre résolument au travail pour améliorer l’image du système de santé national et contribuer par là même au bonheur des populations.