Coronavirus : Les étudiants camerounais de Chine exigent d’être rapatriés

Ted Landry Keou

Ted Landry Keou, étudiant camerounais résidant dans la ville de Huanggang (Chine), en fait partie. Il dit vivre dans la psychose, depuis l’apparition de l’épidémie.

Ted Landry Keou, 24 ans, n’aurait jamais imaginé vivre une situation pareille, à son arrivée en terre chinoise il y’a exactement deux ans. L’étudiant en Business Administration à la Huanggang Normal University a raconté son quotidien à Mutations. Il dit ne pas avoir pris le Coronavirus au sérieux lors de son apparition : « Donc nous avions pensé d’abord pensé que c’était peut-être une rumeur ou un truc passager. C’est récemment que les circonstances nous ont donné tort et nous avons fortement regretté de ne pas avoir écouté les avertissements d’une de nos camarades », confie-t-il.

Il affirme que les autorités de Huanggang, ville dans laquelle il réside, a tout de même pris des mesures depuis l’apparition de l’épidémie. Il s’agit entre autres de l’arrêt des transports en commun et de la baisse de la circulation des personnes dans les rues. Le quotidien de l’homme de 24 ans a totalement changé : « Je ne fais plus rien de bon. A part lire, écrire, regarder des émissions à la télé. C’est fatiguant et ennuyeux », a-t-il ajouté.

L’instabilité est le sentiment qui domine le moral à Ted Landry Keou. Sa famille et ses amis jouent le rôle de consolateurs tous les jours : « Depuis que l’épidémie a commencé, je parle avec mes amis. Ils m’écrivent régulièrement. Il y’a aussi ma mère et mon père. Ma petite sœur m’appelle quasiment tous les jours », déclare Keou

A l’instar de la diaspora camerounaise de Chine, il remercie l’Etat camerounais pour tout ce qu’il fait, mais préfère rentrer au bercail : « Je leur dit merci. Mais, sans vous mentir, ce que nous souhaitons réellement c’est de rentrer chez nous », affirme le jeune homme.

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