Communication: L'aide à la presse privée fait jaser

Zephirin Koloko

Zephirin Koloko, Directeur de Publication de l’hebdomadaire l’Avenir sort de son silence assourdissant.

« Aide publique à la communication privée, personnellement, je refuse de patauger plus longtemps dans ce cloaque peuplé de victimes à la fois consentantes et cyniques. Hommes et femmes de média, levez -vous et battez -vous pour vos droits. Qui pour se battre à notre place? Comment montez au paradis sans mourir ? Nous avons droit à une subvention de l’État. C’est un droit. Même l’aide publique budgétisée dans le budget 2019 reste toujours invisible. Ils disent qu’il n’y a pas l’argent pour vous comme il s’agissait d’une faveur. Ils affirment que nous méritons de vivre dans une misère déconcertante. Pendant ce temps ,il dépense près de deux milliards pour acheter liqueurs pour les fêtes de fin d’année. Et nous dans tout ça ? Quelle injustice? La presse privée a décidé qu’elle n’abdiquera plus sa valeur. Petit rappel : la République est une construction humaine inventée par les Romains. En revanche, la justice est une valeur, un idéal qui surpasse la République. On ne peut pas dans un état moderne abandonné la presse.Non… Non … Non et Non.»

Cet appel du DP du journal l’Avenir, démontre à suffisance que le mal et la maltraitance que subissent les responsables des organes de presse au Cameroun. Comment comprendre que c’est toujours ce qui revient à la presse dite privée qui est toujours circulant auprès des pouvoirs publics ? Tout à côté de ça, les factures impayées dans les départements ministériels.

Il est temps de revendiquer ce qui nous revient.

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