CICC, une interprofession à la recherche d’un marché d’excellence pour un cacao d’excellence

Festicacao 2019 l’a une fois de plus démontré, l’interprofession a réussi à stimuler chez les jeunes et les moins jeunes cultivateurs un engouement particulier au moment où ils n’y croyaient plus du tout.

Grace à une organisation rigoureuse et à l’accompagnement du CICC qui a su consolider l’insertion des jeunes entrepreneurs, réunis en coopératives pour la production d’un cacao de valeur ajoutée, cacao d’excellence, destiné à un marché rémunérateur.

Aujourd’hui, les cacaoculteurs ont de plus en plus confiance en l’avenir de cette profession. Les exposants venus de tous les coins du pays ont expliqué aux visiteurs les bienfaits du cacao tout en démontrant qu’ils sont résolument engagés vers la voie de l’excellence.

Du 08 au 10 Aout 2019 le palais des sports de Yaoundé grouillait de monde à côté des exposants camerounais figuraient en bonne place les chocolatiers et confiseurs de France. Ils ont permis aux visiteurs de déguster le chocolat de qualité, du haut de gamme fait à partir des fèves d’excellence du Cameroun.

Les exposants étaient également venus de d’autres pays d’Afrique. Le festival du cacao de Yaoundé a donc permis aux chocolatiers des autres pays d’Afrique de bénéficier de l’expertise des maitres. Pendant 03 jours le président du CICC, Apollinaire NGWE a invité les différents acteurs de la filière à persister dans la voie de l’excellence. Une invite qui cadre bien avec le thème de cette huitième édition de Festicacao : « En marche vers un marché d’excellence ».

Jamais la filière cacao ne s’était aussi bien portée au Cameroun. La main de production a été rajeunie, le verger aussi. Les jeunes sont encadrés et capacités pour la gestion de leur exploitation. Le Cameroun doit ceci au programme New Generation, une initiative du Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café.

Au rang des efforts jusqu’ici fournis par l’interprofession en quête permanente d’un marché rémunérateur, on note également : la recherche des partenaires commerciaux ; la dotation des coopératives des centres de traitement post-récolte ; la création du centre d’excellence de Mbedoumou.

Il s’agit d’une unité de production des fèves de haute valeur ajoutée, infrastructure modèle permettant le traitement du cacao même pendant les intempéries. Le centre est constitué d’un hangar de deux compartiments : le premier pour la fermentation et le second pour le stockage, ainsi qu’une aire de séchage du cacao essentiellement composée de serres.

Face à un marché dans lequel le cacao du Cameroun est très peu valorisé, un marché différencié aux prix très attractifs et moins contingent, l’interprofession a vite fait le choix de l’excellence pour garantir au Cacaoculteur une vie descente.

Le Cameroun est donc résolument engagé vers la voie de l’excellence, du moins en ce qui concerne la filière cacao.

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