La coiffeuse moderne s’adonne à apporter les meilleurs soins à la chevelure de sa clientèle dans la ville de Yaoundé.
Le cadre est accueillant. La propreté du salon de coiffure de Joëlle Youmbi attire de nombreuses clientes. « Lorsque l’environnement est bien nettoyé, les clientes sont à l’aise », se réjouit la coiffeuse. Situé au quartier Ngousso à Yaoundé, la jeune femme s’attèle à donner aux cheveux de sa clientèle les coupes sollicitées cinq jours par semaine. « J’aime bien coiffer les femmes afin qu’elles soient toutes belles et séduisantes », précise-t-elle. « Elle te coiffe très bien cette fille. Tu es toujours jolie. Avec ses différents prix et le cadre qu’elle offre, ça vaut la peine », estime un monsieur venu accompagner sa compagne.
Joëlle Youmbi exerce de métier depuis une dizaine d’années. Pour se lancer dans cette activité, la coiffeuse s’est formée dans un institut de beauté. Toutefois, la grande partie de son professionnalisation, elle le doit aux tutoriels. Elle raconte : « J’ai suivi une formation de six mois mais les réseaux sociaux on fait de moi la professionnelle que je suis aujourd’hui ». La jeune femme se dit satisfaite de ce qu’elle gagne. Ses revenus lui permettent de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Elle espère qu’ils s’amélioreront grâce au carnet d’adresses qu’elle dispose. En plus d’être satisfaites de son travail, l’accueil chaleureux réservé aux clientes est un atout.
Agée de 28 ans, Joëlle Youmbi arbore également la casquette de commerçante. Elle confectionne des perruques et vend des parfums pour arrondir les fins de mois. Pour la jeune dame, l’ouverture d’un salon de coiffure nécessite une grosse préparation. En dehors des procédures comme l’étude du marché et l’identification du local, il faut débourser une somme minimale de 500.000 Fcfa voire des millions pour pouvoir se procurer du matériel indispensable à la coiffure tels que: le bac de lavage, les fauteuils de coiffure et réception, de grands miroirs etc. Mais, tout dépend du goût et de la spécialité de tout un chacun. « Je sais tout faire. Tresses comme coupes. Mais j’aime bien faire les coupes garçonnières». Pour la réalisation de ses coupes ne nécessite pas assez de matériels. « J’ai juste besoin des ciseaux pour couper et façonner les cheveux de manière nette et précise, de la tondeuse pour le traçage, d’un peigne à coupe, un fer à cheveux, brosse et séchoir pour le brushing. Tout est prêt en une heure maximum et la facture s’élève à 6500 Fcfa seulement ».
Malgré tout son engagement pour son métier de coiffeuse, Joëlle Youmbi est confrontée à des difficultés au quotidien. « Les clientes qui ne sont pas toujours de bonne humeur. Elles peuvent être désagréables, mais je supporte. Je n’ai pas le choix. Quand tu sais ce que tu veux dans la vie, tu surpasses tout obstacle », explique-t-elle.