Dans ce tabloïd qui vient de faire son entrée dans le microcosme médiatique, Paul Mbem avec un style caustique et humoristique qui laisserait très peu de Camerounais indifférent, dresse le portrait de quelques cinq ministres de la République qui selon lui, n’ont pas leur place dans le gouvernement.
Dans sa septième livraison parue ce mardi 21 juillet, le journal de Serge Michael Abena ne vas du dos de la cuillère, vis-à-vis des Ministres Nalova Lyonga, Atanga Nji, Bidoung Mkpatt, Nganou Djoumessi et Madeleine Tchuente. Des cancres, des perroquets dit-il qui au lieu de travailler passent le temps à crier le nom du Chef de l’Etat sur les toits. Il les attribue au gré de l’inspiration tous les noms d’oiseaux imaginable avant de déduire qu’ils sont en fait des catastrophes dont il faut questionner la place dans le gouvernement. Rien qu’à lire les titres les sous-titre et le chapeau de son dossier, on tombe des nues.
A la Ministre des Enseignements secondaires, Paul Mbem accole un petit nom très évocateur. Nalova Lyonga, Calamity Pauline. En guise de chapeau du papier à elle consacré, il dit « Depuis son arrivée à la tête du Ministère des Enseignements Secondaire, s’il y a une chose qu’elle ait réussie à faire, c’est de mettre les enseignants à dos ».
Pour le Ministre de l’Administration Territoriale, il titre, Atanga Nji, le bouledogue. Et pour le chapeau il continu « aimant particulièrement les conflits, le ministre n’est pas vraiment un exemple de subtilité ».
A la culture, il décrit Bidoung Mkpwatt comme un manipulateur, car au sport comme à la culture, le ministre reste fidèle à lui-même : la confiscation du pouvoir.
Nganou Djoumessi quant à lui est le jongleur : « le jonglage est devenu le jeu favori du Ministre des Travaux publics qui a du mal à mener à bout les grands chantiers ».
Au Minresi, Madeleine Tchuente ou l’incompétence incarnée : « mise en lumière à la faveur de la crise du coronavirus, le public camerounais a compris pourquoi il n’entend jamais parler d’elle.