A la suite de l’offre de paix du chef de l’Etat Paul Biya faite sous la pression de la communauté internationale, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et Maurice Kamto présentent depuis leurs cellules de la prison principale de Kondengui à Yaoundé, leurs propositions pour le retour effectif d’un climat socio-politique apaisé au Cameroun.
Après avoir longtemps fait la sourde oreille aux différentes revendications liées à l’ouverture d’un dialogue politique pour la résolution des crises socio-politiques au Cameroun, le Chef de l’Etat Paul Biya, sous la pression de la communauté internationale, a finalement marqué son accord pour un éventuel dialogue. L’offre de paix de l’homme de 86 ans qui dirige le Cameroun depuis 37 ans, a été communiquée au peuple par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, pendant sa tournée du 11 au 17 mai 2019 dans les Régions anglophones.
Devant cette nouvelle offre de paix du gouvernement, Maurice Kamto, président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), parti politique d’opposition et ses leaders alliés, incarcérés depuis environ quatre mois pour avoir organisé une marche contre le régime de Paul Biya, estiment que, « il est de notre devoir patriotique de réagir aux manœuvres en cours et d’exposer nos propositions pour la résolution des principales crises qui affectent gravement notre pays ».
Dans un mémorandum de quatre pages publié à cet effet, les signataires proposent comme solutions « la mise sur pied d’une commission de la réforme consensuelle du système électoral, avec l’assistance de l’ONU, de l’UA, de l’UE et des pays amis ; la création d’une commission chargée de la question anglophone ; l’ouverture du dialogue national inclusif ; et des mesures immédiates de restauration de la confiance et de la paix ».
Lire pour plus de détails la copie intégrale du Mémorandum publié ci-dessous:
