Une enquête révèle l’ampleur catastrophique de la crise électrique au Cameroun. ENEO, le géant de l’électricité, se trouve au cœur d’un imbroglio financier colossal : une dette de plus de 270 milliards FCFA envers plusieurs entités étatiques, tandis qu’elle réclame 100 milliards à l’État.
Le paradoxe de Nachtigal : Une solution qui aggrave le problème
L’état du réseau électrique est alarmant : poteaux pourris, câbles jonchant le sol, maintenance inexistante. Les sous-traitants exploitent leurs employés avec des salaires dérisoires, transformant le service public en véritable catastrophe nationale.
Le barrage de Nachtigal, censé être la solution miracle avec ses 420 MW promis pour début 2025, risque de devenir un éléphant blanc. Malgré la disponibilité des 300 premiers MW, le pays affiche toujours un déficit de 100 MW. Cette situation ubuesque révèle l’incapacité d’ENEO à gérer efficacement les infrastructures existantes.
Les chiffres sont accablants :
- 180 milliards FCFA dus à Sonatrel
- 40 milliards FCFA dus à la SONARA
- 50 milliards FCFA dus à EDC
- 100 milliards FCFA réclamés à l’État
L’État propose une compensation logique, mais ENEO refuse obstinément cette solution, préférant maintenir le pays dans l’obscurité plutôt que d’assainir ses comptes.
Pourtant on s’attendait à recevoir une bonne énergie en cette année 2025