Cameroun: Une nouvelle manifestation publique prévue à Douala

Les membres du mouvement « Stand up for Cameroon » ont fait cette déclaration au cours d’une conférence de presse le mardi 29 septembre.

Au cours de la manifestation, les militants seront habillés en noir comme cela se fait déjà tous les vendredis et ils arpenteront les rues de la ville, en protestation à l’arrestation et à l’incarcération dont sont victimes leurs membres, notamment quatre (4) jeunes gens qui au sortir de leur réunion au siège du parti politique dénommé CPP, ont été interpellés alors qu’ils se rendaient à leurs domiciles respectifs, et les arrestations massives qui ont eu lieu le 22 septembre et les jours suivants.

En outre, pour une transition politique en vue d’un changement de gouvernance au Cameroun, les membres de « Stand up for Cameroon » sont prêts à s’associer à d’autres forces politiques y compris le MRC, en vue d’organiser d’autres manifestations publiques mais pacifiques, afin que les dirigeants du Cameroun comprennent qu’il ya un réel besoin de changement de la part des populations. « On ne peut pas continuer dans la dictature ! », s’exclament-ils. Mais pour cela, il faut qu’il y ait une réelle adhésion des populations elles-mêmes. « La transition politique sera le fruit d’une action collective concertée et déterminée », disent-ils. « Ce qui déterminera cette échéance ne sera ni un parti politique, ni un individu, mais bien le regroupement désiré et résolu de toutes les forces qui entendent se battre pour le changement véritable : des partis politiques, des ONG, des forces religieuses, des syndicats, des personnalités, etc », tel est l’extrait de la déclaration faite ce 29 septembre à Douala devant la presse.

Pour mémoire, l’on se souvient que bien avant les manifestations pacifiques du 22 septembre 2020, lesquelles manifestations sont qualifiées d’insurrectionnelles par le régime de Yaoundé, appelant au départ de Paul Biya du pouvoir ; dans le processus de concertation le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun le professeur Maurice Kamto est allé à la rencontre d’un certain nombre de leaders politiques et associatifs à l’instar de Kah Walla et Djeukam Tchameni du MDI, par ailleurs initiateur de la plateforme dénommée Cadre Citoyen de Concertation (C3).

Pour la libération immédiate des personnes arrêtées et qui devront passées au tribunal militaire dans les tous prochains jours, des avocats sont commis à cet effet et éventuellement pour leur défense. Et bien au-delà des manifestations du 22 septembre, les négociations commencées entre les partis politiques et les organisations de la civile se poursuivent en vue de la mise en place d’une plateforme du lutte pour le changement tant souhaitée au Cameroun.

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