Cameroun : Un policier brûlé vif par des sécessionnistes

Selon nos sources, des sécessionnistes ont immolé le 16 mars 2019, un policier en service au Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de la ville de Bamenda.

Celui qui répondait jusqu’à sa mort au nom de Joël Tidike a été brûlé vif par des sécessionnistes. Avant de mettre fin aux jours du policier, les séparatistes anglophones ont pris le temps de l’enlever. D’après les témoignages, l’élément du GMI de Bamenda a été d’abord soumis à la torture et ensuite transformé en torche au quartier Alabukam. Son assassinat a entraîné une profonde douleur dans les rangs de la Sûreté Nationale.

Depuis le début de la crise anglophone, les exécutions des policiers sont devenues monnaie courante. Les séparatistes n’hésitent pas à s’attaquer de jour comme de nuit, à ceux qui sont chargés de garantir la sécurité des biens et des personnes. A en croire un document présenté le 20 juin 2018 par Philemon Yang, 84 militaires et policiers sont passés de vie à trépas depuis l’éclatement des troubles socio-politiques dans la partie anglophone du Cameroun.

La violence se mange à toutes les sauces. D’après le document, les affrontements entre les forces de sécurité et les bandes de sécessionnistes sont devenus quasi quotidiens. La situation d’insécurité dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest ne cesse de pourrir. A la faveur de la crise, les terroristes sécessionnistes ont incendié plus de 120 établissements scolaires dans les régions anglophones du Cameroun.

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