Depuis un certain temps, le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) et les autres membres du Conseil d’administration se regardent en chien de faïence.
Sa gestion de l’entreprise est extrêmement critiquée ces derniers temps. Il est accusé à tort ou à raison d’avoir détourné plus d’un milliard Fcfa .Tous ces scandales sont dus à sa longévité à la tête de l’Anor. En clair, c’est exactement le 04 février 2010 que le Chef de l’Etat signe trois décrets portant nomination d’un président du Conseil d’administration, d’un directeur général et d’un directeur général adjoint et enfin des membres du Conseil d’administration de l’Anor.
Le Dg a été officiellement installé le 19 février 2010. Il avait la lourde charge d’élaborer et d’homologuer les normes, d’assurer la certification de la conformité des normes, de promouvoir les normes et la qualité auprès des administrations publiques, parapubliques et des organisations du secteur privé, de suivre la coopération avec les organismes internationaux et les comités spécialisés dans le domaine de la normalisation et de la qualité, de conduire les études relatives à la normalisation, et d’élaborer des propositions de mesures visant à améliorer la qualité des produits et services, et le respect des normes. Malheureusement depuis lors, l’Anor n’a jamais eu un impact positif dans la restauration de l’économie nationale, le dopage de la production locale et le contrôle des importations.
Pourtant ,cette entreprise est présentée par le gouvernement comme un précieux outil pour la modernité et pour l’atteinte des objectifs du millénaire, notamment en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté et l’emploi des jeunes, sans oublier l’amélioration des standards de la santé publique et la professionnalisation de la gouvernance.
