Cameroun: soldats et sécessionnistes condamnés pour l’assassinat du bébé de Muyuka

Terroristes ambazoniens

Le Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique(CHRDA) a condamné le meurtre du bébé de quatre mois à Muyuka, dans la région du sud-ouest du Cameroun.

Malgré les accusations et contre-accusations émanant des camps séparatistes et gouvernementaux, la CHRDA a déclaré que quiconque ayant commis cet acte, a violé la Convention de Genève sur la protection des civils.

« Le Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique condamne ces actes de barbarie et de violation des droits de l’homme, par les forces de l’État ou par des groupes armés non étatiques, ayant perpétré cette attaque, violant l’article 6 de la Convention relative aux droits de l’enfant, Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles ainsi que la Déclaration universelle des droits de l’homme
Nous recommandons donc au gouvernement et aux chefs des groupes armés non étatiques de mettre en garde leurs troupes et leurs combattants d’éviter toute forme de cruauté. Nous exhortons l’État et les forces séparatistes à mettre un terme à toutes les formes de violence à l’encontre de la population civile
»

Rappelons qu’un Bébé de 4 mois a été tué à Muyuka alors que sa mère était dans la cuisine lundi 20 mai, jour de célébration de la fête nationale de l’unité. Selon la mère dudit enfant, l’acte a été commis par les forces de sécurité et de défense. Mais dans un communiqué publié par le ministre de la communication, Rene Emmanuel Sadi, le gouvernent déclare que seuls les sécessionnistes sont à l’origine de l’assassinat du Bébé.

One thought on “Cameroun: soldats et sécessionnistes condamnés pour l’assassinat du bébé de Muyuka

  1. La vérité est certaine dans cette affaire, arrêtons de faire semblant. La maman du bebe est claire. Le communiqué du mincom est plein de contre sens. Le père du bébé dement toutes les declarations du mincom y compris son statut d’ex combattant selon le mincom. Honte à nous, l’Etat ment et nous couvrons.

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