C’est un véritable coup d’éclat pour le 7ᵉ art camerounais ! Six productions venues du Cameroun viennent d’être sélectionnées pour la 6ᵉ édition du Festival international du film africain de Bangui, prévue du 15 au 22 novembre 2025 en République centrafricaine. Le long-métrage Classe A Part de Ghislain Towa figure parmi les favoris. “Une fierté pour tout le pays”, glisse un technicien du cinéma local. Cette nouvelle confirme la montée en puissance du cinéma made in Cameroun. Mais nos talents réussiront-ils à décrocher un trophée cette année ?
Six productions camerounaises dans la lumière
Bangui, capitale centrafricaine, s’apprête à accueillir du 15 au 22 novembre la 6ᵉ édition du festival « Bangui fait son Cinéma ».
Une semaine dédiée aux films africains et afro-descendants, célébrant le cinéma comme “mémoire vivante et moteur de transformation sociale”.
Le Cameroun y sera particulièrement bien représenté, avec six films sélectionnés dans plusieurs catégories : fictions longues, courts-métrages et documentaires.
Parmi eux, le long-métrage Classe A Part de Ghislain Towa attire déjà l’attention du jury international.
Dans la catégorie « fictions longues », le Cameroun rivalise avec des productions venues de France, de Côte d’Ivoire ou encore du Gabon. “Ce n’est pas du jeu ! On sent que le niveau a grimpé”, confie un critique basé à Yaoundé.
Des talents locaux qui montent en puissance
Outre Classe A Part, les réalisateurs camerounais Patrick N. Yubai, Joseph Foue Fouda, Anurin Nwunembom, et Tamnou Koloko défendent fièrement les couleurs du pays.
Leurs œuvres, réparties entre courts-métrages et séries, explorent des thèmes puissants : mémoire, identité, jeunesse et espoir.
L’événement promet de devenir un véritable carrefour de la création africaine. Selon les organisateurs, Bangui fait son cinéma veut “ouvrir une fenêtre sur les réalités, les rêves et les luttes des Africains”.
Une démarche saluée par les cinéastes camerounais, qui y voient une reconnaissance du cinéma national émergent.
“Nos productions peuvent désormais rivaliser avec celles des grandes écoles du continent”, commente une productrice de Douala, ravie de cette visibilité.
Un festival symbole d’unité culturelle africaine
Créé en 2020 pour relancer la scène culturelle centrafricaine, le festival se veut ouvert et gratuit pour tous.
Chaque film sélectionné devient une vitrine du continent : diversité, mémoire, innovation.
Cette édition met également à l’honneur les collaborations inter-africaines et la participation féminine dans la production audiovisuelle.
Pour beaucoup d’observateurs, la présence massive du Cameroun confirme que le pays se positionne comme un acteur incontournable du cinéma africain moderne.
Les yeux seront donc tournés vers Bangui en novembre prochain : la moisson camerounaise sera-t-elle récompensée ?
Des noms comme Ghislain Towa, Patrick N. Yubai ou Anurin Nwunembom symbolisent une génération de créateurs décidés à redéfinir le visage du cinéma africain.
Entre ambition, émotion et excellence, le Cameroun a tout pour briller à Bangui.
Mais la question reste ouverte : nos talents décrocheront-ils enfin l’or du lion ?




