La convention qui a été signée ce mardi 18 juin 2019 au ministre de l’économie de la Planification de l’Aménagement du territoire, définit les modalités de collaboration entre l’Etat et la commune de Lagdo, pour la mise en œuvre des projets d’électrification de 16 localités et l’aménagement de la voirie urbaine de Lagdo.
Deux grands projets ont été identifiés pour le triennal 2019-2021. D’’abord l’extension du réseau électrique de 16 localités de la commune pour un montant de 1 milliard 686 millions 445 mille 088 de FCFA. Ce projet fera passer la couverture du réseau électrique de 7 à 16%, il est prévu pour la période 2019. Cet investissement réduira à coup sur l’exode rural « et contribuera à la mise en place des unités de transformation du riz et de conservation des produits halieutiques », espère Mama Abakai, maire de la commune de Lagdo.
Ensuite l’aménagement de la Voirie Urbaine de Lagdo, pour un montant de 3 milliards 316 millions 863 mille 958 FCFA, il s’étale sur la période 2020-2012. Il s’agit concrètement de construire des ouvrages d’assainissement et de bitumer certaines artères de la cité balnéaire. Ce projet permettra quant à lui, d’améliorer le cadre de vie des 23 816 citoyens de cette ville cosmopolite.
Pour la réalisation de ces deux projets, L’Etat va contribuer à hauteur de 4 milliards 763 millions 309 mille 046 FCFA et la commune pour un montant de 240 millions de FCFA.
La commune de Lagdo est la seule commune à avoir mobilisé plus d’un milliards de FCFA durant la première phase du Programme National de Développement Participatif(PNDP), avec les réalisations remarquables qui font sa fierté aujourd’hui. Cette expérience réussie avec le PNDP « nous fondent à croire que la confiance renouvelée à la commune de Lagdo nous permettra d’avoir les résultats rapidement visibles » précise le ministre Alamine Ousmane Mey. Il faut le souligner, la commune de Lagdo présente des atouts particuliers. Un barrage hydroélectrique, un bassin hydro-agricole, un débarcadère, un périmètre irrigué qui produit près de 10 tonnes de riz paddy par an. Des potentialités qui méritent d’être davantage valorisées.
